En font partie les centaines de milliers de réfugiés musulmans desguerres balkaniques de 1912-1913. Grâce à cette loi, la force militaire de la Turquie pouvait entreprendre une déportation massive de la population arménienne. Vous y trouverez des liens, des vidéos, des documents et toutes sortes d'informations utiles pour vos cours Le génocide jeune-turc doit être compris comme l’expression d’une politique intérieure nationale et social-révolutionnaire de komitaji impériaux qui, se sentant menacés, savent utiliser la situation apocalyptique de la première guerre mondiale au profit de leur conception radicale de l’avenir de l’Asie mineure, et n’hésitent pas à perpétrer un massacre de masse accompagné de pillages. La crise européenne de juillet 1914 lui donne la chance non seulement d’éviter des représailles diplomatiques ou une guerre avec la Grèce, mais aussi de tirer profit du bouleversement géostratégique qui s’esquisse alors. Convoqué par Armen Garo à Boston, Tehlirian se voit notifier sa mission : tuer Talaat Pacha, cible prioritaire localisée dans la capitale allemande grâce à Hratch Papazian, une taupe infiltrée sous le faux nom de Mehmed Ali dans la communauté des Jeunes-Turcs en exil à Berlin. Le résultat correspond à l’individu qu’il a suivi jusqu’au 4 Hardenberstrasse. La Turquie décide de l'avenir de l'ex-basilique Sainte-Sophie. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. A tous, il est demandé de conserver les armes qu’ils possèdent et de se tenir disponible en permanence pour un acte de justice. Quatre ans plus tard, Talaat deviendra grand vizir (Premier Ministre). - En quoi la guerre a-t-elle changé les mentalités ? Brutal et omnipotent, Talaat Pacha est l’un des «Trois Pachas», avec Enver Pacha (ministre de la Défense) et Djamal Pacha (ministre de la Marine), un triumvirat qui s’octroie les pleins pouvoirs par la force en 1913. Au cours des semaines suivantes elle procède de même dans les villes de province d’Asie mineure.
Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Après la conquête turque (1453), Constantinople a conservé officiellement son nom jusqu'à la Première Guerre mondiale, tout en étant de plus en plus souvent appelée sous son nom actuel : Istamboul (en français) ou Istanbul (version anglaise). Sa famille a péri pendant qu’il se battait contre les Turcs dans le Caucase, dans un bataillon de l’armée russe. Au total, et toujours selon le même mode opératoire, sept hauts responsables turcs seront exécutés d’une balle dans la tête en pleine rue par sept «justiciers» de l’opération Némésis. Il est présenté comme une cruelle conséquence de la guerre, appelée tragédie de 1915, et non comme un acte volontaire et formalisé. Les témoins se succèdent. Ce blog est destiné aux élèves du collège St Marie de Ribeauvillé - 68150. La Turquie entre dans la Première Guerre mondiale Le génocide des Arméniens est favorisé par l'entrée en guerre de la Turquie le 29 octobre 1914. Commémorations de la Première Guerre mondiale : la transmission du souvenir. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, une organisation arménienne se constitua dans le secret le plus absolu. Des centaines de milliers de survivants de la déportation sont rassemblés dans des « camps de concentration » — selon la désignation de l’époque — entre Alep et Deir ez-Zor : il s’agit de lieux de mort en masse par la faim, la chaleur et les maladies. L’idée d’une Anatolie comme foyer national turc (Türk Yurdu) remonte à la veille de la guerre mondiale et s’accompagne pendant la guerre chez les komitaji d’objectifs impériaux, qui sont définitivement frustrés à la fin de l’été 1918.
Tu n’es plus mon fils.». Placée sous l’autorité d’Armen Garo, l’ambassadeur d’Arménie auprès des Etats-Unis, le plan est minutieusement préparé et financé par des collectes de fonds notamment auprès de la communauté arménienne en exil. Dans deux longs télégrammes du 24 avril 1915 adressés aux gouverneurs des provinces et aux responsables de l’armée, le ministre de l’intérieur Talaat Pacha définit la situation de l’Asie mineure comme marquée par une rébellion arménienne généralisée, et cela en dépit de ce que des comptes-rendus de l’armée produits dans les semaines et les jours précédents avaient décrit autrement l’état des lieux.