« Le regard perdu dans la nuit noire, il écoute les bruits de la forêt qui l’entoure.
Il détourne des objets électroniques, qui deviennent pour lui de outils de création sonore et visuelle. Ces visions manquent cruellement de diversité : on nous donne à voir des images formatées qui transpirent les mêmes matériaux lisses, les mêmes couleurs, la même lumière immaculée, les mêmes sourires benêts face à des objets toujours plus connectés. Uèle Lamore est née d'un père peintre-sculpteur américain et d'une mère styliste centrafricaine. Actuellement, nous vivons un phénomène incontrôlable où nous alimentons chaque jour des bases de données invisibles. Il s’intéresse notamment au concept d’art total et plonge le visiteur dans des atmosphères maîtrisées dans le moindre détail. Cette phrase de John Muir illustre à merveille le propos de Ce qui tient à un fil dont l’ambition est de proposer de nouveaux récits de la grande épopée du vivant à partir de la molécule d’ADN, fil conducteur partagé par tous les êtres vivants.
compositrice, arrangeuse et cheffe d'orchestre, uèle lamore crée en 2017 sa propre formation "l'orchestre orage". Designer diplômée de l’ENSCI-Les Ateliers et biologiste diplômée de l’ENS-Ulm, Marie-Sarah Adenis cherche à rendre visible l’invisible. A 26 ans, Uèle Lamore est une cheffe d’orchestre pas comme les autres. Ces deux designers industriels formés à l’ENSCI-Les Ateliers tentent d’épuiser les sujets qu’ils traitent par une recherche fondamentale et foisonnante ; puisant autant dans la rigueur géométrique de Donald Judd que dans la sensibilité vibrante d’Enzo Mari. Installation monumentale – un aquarium géant – et pièce chorégraphique, NSNAMDLM associe technologies de pointe (aquariologie, ingénierie, programmation, 3D, …) et techniques créatives (somatiques, sonores, vidéo, hypnose…) à fort engagement poïéthiques (à la jonction de l’éthique et de l’esthétique, du poétique et du politique). Le design abstrait s’intéresse à des sujets liés au design : le trou, la légèreté, la dissonance, l’équilibre, l’extrusion, le triangle, l’axe, etc. Passionnée de dessin et de mangas, elle part à Los Angeles après son baccalauréat pour … Le projet est le fruit de plusieurs années de réflexions, de recherches et d’expérimentations sur les questions relatives à l’hybridation et la contamination dans l’ère de l’Anthropocène. Tirant sa sève des rebuts électroménagers et s’inspirant des dispositifs de production de masse, ce jardin, sorte d’usine-atelier ambulant, entend questionner le rapport animiste qui nous lie aux objets techniques. Une fresque musicale et visuelle construite sur le modèle du poème symphonique, retraçant l’histoire de l’apparition de la vie sur terre : du chaos du Big Bang à l’apparition des premiers micro-organismes, la mise en place d’écosystèmes complexes, jusqu’à l’inévitable extinction, menant à un renouveau de cet infini cycle. À travers leur démarche, ils essaient d’élaborer une forme d’expression inédite en design, affranchie de l’usage et tournée vers l’abstraction. Ces matériaux-zombie dont il s’agira de forcer les secondes vies agiront comme des greffes, un syncrétisme entre la chaîne de montage et une messe noire. A 26 ans, elle multiplie les projets avec des groupes de rock ou d'electro... Avec elle, ça marche à la baguette. Accompagné des « alive paintings » de l’artiste japonaise Akiko Nakayama, tableaux filmés en macro et en temps réel de différentes matières organiques mélangées à des encres et peintures pour créer des mondes irréels, et à un système son immersif, LOOM transportera son spectateur au cœur de « son » histoire, pour remettre en perspective sa place dans l’environnement et le rôle qu’il y tient.