Le candidat républicain qui avait annoncé le véritable démarrage de sa campagne en septembre après une convention plutôt bien réussie, n'arrive toujours pas à décoller.

Partager sur Facebook. « Je crois que je viens de gagner ma troisième médaille », s'est exclamé Bob Dole tout sourire.

En 1776, année de la révolution américaine, Catherine II de Russie nomma Grigori Alexandrovitch Potemkine gouverneur général d’Ukraine.

cit.

Bob Dole est « un improvisateur, disait de lui Nancy Kassebaum, sénateur républicain, il attend de voir de quel côté le vent va souffler ». Cependant, parce qu'il craint que cela ne se retourne contre lui, il ne peut utiliser cet argument contre son challenger au risque d'être accusé de mener une sale campagne. Il a nettement baissé les impôts pour les classes moyennes, et augmenté les impôts des contribuables les plus aisés financièrement. Elles obligent à s’interroger sur la consistance démocratique d’un système dans lequel deux partis interprètent devant un public épars un répertoire presque identique.
« C'est comme si Dole tenait entre ses mains une trompette et n'était pas autorisé à en jouer », explique un journaliste. L'avocat Ralph Nader fut désigné candidat du Parti vert tandis qu'Howard Phillips fut désigné candidat du US Taxpayers Party. La proposition de loi d'assurance maladie et de sécurité sociale fut en partie bloquée par le Congrès pourtant aux mains des démocrates. Mais des rivalités internes au sein de son équipe ont conduit à la démission de l'un des concepteurs de sa campagne qui semble, depuis, dénuée de toute stratégie. Il n’est jamais venu. Ce n’est pas seulement que désormais les partis se plagient plus souvent qu’ils ne s’affrontent, que les citoyens se détournent de l’élection qu’ils ont pour fonction d’arbitrer, que l’argent organisé devient le parrain des candidats avant d’être le maître des élus. Un pays de lacs, de forêts et de hautes montagnes abritant des vallées fertiles couvertes d’arbres (...), En novembre, les Américains n’élisent pas seulement leur président et leurs représentants au Congrès.

En août dernier, lors de la convention républicaine de San Diego, M. Jack Kemp ne pensait pas aux villages factices et aux figurants lorsqu’il proclama avec exubérance : « C’est 1776 partout dans le monde. Ce fut la dernière élection à ce jour qu'un démocrate remporta les États d'Arkansas, de l'Arizona, du Tennessee, de Louisiane, du Kentucky, de Virginie-Occidentale et du Missouri.

A 50 ans, il se voit toujours comme un homme en train de se faire, en apprentissage.

Et avec brio.

Moins d'un mois après sa prise de fonction, il signe le Family and Medical Leave Act of 1993 qui permet de faciliter les absences des salariés pour des raisons médicales ou familiales. The following pages on the English Wikipedia use this file (pages on other projects are not listed): (1,500 × 2,100 pixels, file size: 2.01 MB, MIME type: Commons is a freely licensed media file repository.

Là où George Bush, hier, risquait de passer pour une « femmelette » (wimp) tandis que Bob Dole aujourd'hui s'enferme dans une virilité hiératique à la John Wayne, là où Michael Dukakis, naguère, préférait s'exposer à passer pour insensible, Bill Clinton affiche, sans craindre la sensiblerie, en phase avec la psychologie de l'air du temps, son humanité de « nouvel homme ». Bill Clinton était éligible pour un second mandat, et personne au sein du parti ne semblait capable de le concurrencer durant les primaires. Mais on le fit. L'élection présidentielle américaine de 1992 a lieu dans une période de fort ralentissement économique marqué par l'essoufflement de douze années de reaganisme. La campagne de 1992 avait déjà révélé avec Bill Clinton une nouvelle génération d'hommes politiques, au diapason des sensibilités contemporaines. Elu en 1992 sur la promesse de réformer la société et le gouvernement, Bill Clinton s'est métamorphosé au début de 1995 en champion des valeurs et de la modération, en héros du consensus contre les « excès » républicains. Pour la première fois depuis 1924, le taux de participation fut inférieur à 50% des électeurs inscrits, marquant la désaffection des électeurs pour la classe politique américaine.

Le sénateur pour le Kansas, qui avait reçu le soutien de l'ancien président George H. W. Bush et de son fils George W. Bush ainsi que de l'ancien sénateur Barry Goldwater et du sénateur Alfonse D'Amato et même de l'ancien gouverneur de l'Alabama George Wallace, fut confronté à la candidature de Pat Buchanan, ancien conseiller de Ronald Reagan ainsi que de Richard Nixon et Gerald Ford. Incumbent Democratic President Bill Clinton defeated former Senate Majority Leader Bob Dole, the Republican nominee, and Ross Perot, the Reform Party nominee.. Clinton and Vice President Al Gore were re-nominated without incident by the Democratic Party. Humain, trop humain, le futur président exhibait sans pudeur ses émotions et ses souffrances, jouait déjà du pathos familial. Election présidentielle américaine 1996. Même ses promesses de réduction de 15 % des impôts ne convainquent pas.

Car, en 1996, la démocratie américaine ressemble à s’y méprendre à un « village Potemkine ». Le souvenir qu’on a déjà cru toucher le fond. (8) The Daily Standard, New York, 15 août 1996.
Sa femme, Elizabeth Dole, avocate, diplômée de Harvard, très présente aux côtés de son mari, y avait fait un discours très remarqué. Clinton captured 49 percent of the vote to Dole’s 41 percent and Reform Party candidate Ross Perot’s 8 percent. Le Parti démocrate ferait lui aussi appel aux grands groupes privés pour financer sa convention.