Le 18 mai 1877, le président de la République donne à lire un message aux chambres dans lequel il explique sa position, et il y joint un décret ajournant les chambres pour un mois[note 4] (conformément à l'article 2 de la loi du 16 juillet 1875). Aux élections législatives de 1876, les bonapartistes avaient recueilli 76 sièges, les orléanistes 40 et les légitimistes 24. Mac Mahon songe à dissoudre une nouvelle fois la Chambre des députés mais le président du Sénat, le duc d'Audiffret-Pasquier, l'en dissuade en refusant le concours de la chambre haute[3]. Chevallier parlent de 323, le, Susanna Barrows, Pierre Karila-Cohen et Patrick Fridenson, «, lettre du président Mac Mahon à Jules Simon, Élections législatives françaises de 1877, http://www.philisto.fr/article-70-le-bonapartisme-de-sedan-a-la-mort-du-prince-imperial.html, http://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1871.htm, Page sur le discours de Lille, site internet de l'Assemblée nationale, https://editionsdesequateurs.fr/Catalogue/Paralleles/LArgent, Élections législatives sous la Troisième République, Documents relatifs à la crise du 16 mai 1877, Monisme et dualisme dans le régime parlementaire, Organigramme des institutions de la Troisième République, Extrait du compte-rendu de la séance à la Chambre du 17 mai 1877, Discours de Gambetta au Cirque du Château d'Eau, à Paris, le 9 octobre 1877, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Crise_du_16_mai_1877&oldid=174593732, Portail:Politique française/Articles liés, Portail:France au XIXe siècle/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le principe républicain du régime semble établi définitivement en droit le 30 janvier 1875 par l'adoption, à une voix de majorité en première lecture par 353 voix contre 352, puis à une plus large majorité en deuxième lecture à 413 voix contre 248, de l’amendement Wallon. Le 16 mai 1877, le maréchal Patrice de Mac-Mahon, président de la République française, renvoie le président du Conseil, le républicain Jules Simon, à cause d'un différend sur les questions religieuses. Ainsi sont déterminés nos devoirs et nos droits respectifs. Le président de la République, Patrice de Mac Mahon, monarchiste, a été nommé à ce poste en remplacement d'Adolphe Thiers en mai 1873, et confirmé à ce poste pour une durée de sept années par la suite (loi du 20 novembre 1873). Le 19 novembre 1877, le ministère de Broglie démissionne. Thiers, à la tête d'un groupe de conservateurs, considérant qu'une nouvelle monarchie est impossible, prend alors position pour une république conservatrice. Je suis un homme de Droite, nous ne pouvons plus marcher ensemble. Le suffrage universel continuait à renforcer la gauche. Ce qui a pour effet de mettre fin à la session parlementaire en cours, et d'empêcher les chambres de se réunir.
Début mai 1877, un débat à propos de la restauration du pouvoir temporel du pape entraîne l'adoption d'un ordre du jour condamnant les manifestations ultramontaines sans que le gouvernement s'y oppose. Le même jour, Mac Mahon nomme Albert de Broglie président du Conseil (troisième gouvernement de Broglie), qui forme un ministère de droite[4], d'ordre moral, dit « ministère du 16 mai », en concordance avec les vues du président de la République. La portée de cette crise politique est immense : elle a ancré dans les esprits le régime républicain, alors tout jeune[note 1] en France, ruinant les espoirs des divers courants monarchistes — bonapartistes, orléanistes et légitimistes[1] — de voir une restauration dans un avenir prévisible, et elle a, par-dessus tout, orienté définitivement la pratique politique des institutions, en mettant de côté l'interprétation « orléaniste » des lois constitutionnelles de 1875 — un gouvernement responsable à la fois devant le chef de l'État et le parlement, ce qui revient bien sûr à reconnaître au président un rôle actif dans la gestion du pays —, au profit d'une interprétation strictement républicaine, révolutionnaire même, où le gouvernement ne dépend que du parlement, qui l'investit et le révoque. ». Au gouvernement de Jules Dufaure nommé au lendemain des législatives de 1876, mais encore trop marqué à droite pour les républicains[3], a succédé, le 12 décembre 1876, le ministère de Jules Simon. »[6]. La dernière modification de cette page a été faite le 10 septembre 2020 à 13:13. On a l'impression d'un sabre de bois brandi sans conviction, et, « d'ombres d'hommes pour une ombre de résistance », « […] La Constitution de 1875 a fondé une République parlementaire en établissant mon irresponsabilité, tandis qu'elle a institué la responsabilité solidaire et individuelle des ministres. En revanche, les orléanistes, proches du parlementarisme, sont les grands perdants, passant de 40 à 11 : la « droite parlementaire », qui a accepté de transiger en 1875 et d'instaurer la République, est défaite[3]. When the royalist President Patrice MacMahon dismissed the Opportunist Republican Prime Minister Jules Simon, the parliament on 16 May 1877 refused to support the new government and was dissolved by the President. Le lendemain, Gambetta fait voter une motion refusant la confiance[9] au gouvernement d'Albert de Broglie[note 3]. Charles Péguy y fait plusieurs fois référence dans son essai L’Argent (1913), sur les changements de la culture française après la fin de l'Ancien régime, entre autres sur le statut des ouvriers et sur les méthodes d'enseignement scolaire[13]. Auteurs de l'article « Crise du 16 mai 1877 » : Entre la monarchie constitutionnelle et la république parlementaire, La constitution de la Troisième République, Dernières tentatives de résistance du président, « Il nomme à tous les emplois civils et militaires », « véritable centre de l'opposition entre les organes constitués, « profondément républicain et résolument conservateur selon ses propres mots, « Monsieur le Ministre, j'accepte votre démission […].