La forme ne rejoint le fond qu'artificiellement lorsque le narrateur surgit dans la scène. Nous avions laissé François Ozon il y a bientôt 2 ans avec l’excellent, Un garçon de 16 ans s’immisce dans la maison d’un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français.
J'ai souri de certains tics de langage, de certaines références cinématographiques. Du fait de quelques répétitions et de scènes parfois un peu étirées, il n’est que très bon. Jan Kounen, avec Ils sont aussi adeptes de performance artistiques et sont capables de disserter indéfiniment sur elles. C'est pourtant moins les répercussions sur cette famille lambda que sur celle du professeur qui intéresse François Ozon. Un très bon Ozon. Il met en doute certaines réformes mises en place par son établissement. Tourneboulé par ce récit, Germain en fait la lecture à sa femme, Jeanne. Je remercie énormément Rageot éditeur pour l'envoi, via net galley et en avant première, du roman pour adolescents : J'avoue ressortir de cette lecture assez mitigée... Ayant lu énormément de bonne critique sur se livre, j'en attendais un peu plus. Distribution : Mars Distribution Mystères et émotions au programme. Nous avions laissé François Ozon il y a bientôt 2 ans avec l’excellent Potiche dans lequel brillait un Fabrice Lucchini sobre et convaincant. L’atterrissage est long puisqu'on est littéralement plongé dans le film. On s'y laisse prendre un moment, mais faute de pouvoir y croire, c'est sans la moindre parcelle d'émotion. Cette famille compte 3 membres : Rapha le fils que Claude va aider en mathématiques, prétexte tout trouvé pour s’introduire dans la fameuse maison ; Rapha le père, en butte avec ses problèmes au travail et jouant au copain avec son fils ; Esther la mère, femme au foyer, passive, gentille. "Dans la maison" reposant sur un texte écrit petit à petit par un lycéen, qui décrit une maison et ses occupants ainsi qu'il narre leurs faits et gestes, en émettant par ailleurs divers jugements, cette frontière se gomme, parce qu'on ne parvient plus à distinguer la part de réalité dans l'écrit de Claude de la part d'invention.
Synopsis : Un garçon de 16 ans s’immisce dans la maison d’un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. avec un climat fascinant, à l'image de E. Umhauer, où F. Luchini en est l'objet malgré lui, F. Ozon s'amuse décidément à mêler réalité et fiction, fantasme dans un monde bien concret. Il est évident que Fabrice Lucchini est pour beaucoup dans la qualité du film : de toute évidence, François Ozon a trouvé la recette pour l’empêcher de cabotiner et un Lucchini sobre est un véritable Stradivarius.
Très vite, on apprend que le lycée est devenu un lycée pilote, chargé de tester le retour à l’uniforme chez les élèves. Dune, James Bond 25, Cruella, Suivre son activité Elle ne voulait plus imiter, elle voulait vivre ", Critique de Dans la maison par Gérard Rocher, Les Garçons et Guillaume, à table ! A quel point agit-il lui-même sur le déroulement des événements afin que ceux-ci se fassent conforment à sa volonté d'écrivain ? Que faire ? Dans ce lycée, on retrouve Germain, un professeur de français plutôt désabusé interprété par Fabrice Lucchini. Un garçon de 16 ans s'immisce dans la maison d'un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. Pour cette critique, je ne serai certainement pas à la hauteur de ce jeune lycéen avec ses talents d'écriture. Vous êtes connecté avec votre compte CANAL. Scénario : François Ozon En ajoutant de l’humour et de la drôlerie sur un fond plutôt sérieux, Ozon a frappé juste. Découvrez la critique du film Dans la maison de François Ozon - On connaît le goût de François Ozon pour passer, d'un film à un autre, d'un genre à son contraire. Cette pluralité de strates fictionnelle perd le spectateur, le tient en haleine, et ne tient elle-même debout que grâce au jeu des deux acteurs principaux, un Fabrice Lucchini grandiose et tout en mesure, et un jeune homme au jeu tout en subtilité, étonnant par la maîtrise de ses expressions. C'est un peu l'homme des contre-temps, celui qui fait durer plus longtemps un journal quand il en est l'invité, celui qui n'a pas encore totalement choisit son camp politique (il...