Le 4 décembre 2009, le tirage au sort place les Bleus dans le groupe A, en compagnie de l'Afrique du Sud (pays organisateur), le Mexique et l'Uruguay. Face à l'Irlande en 8ème de finale, les Bleus sont menés au bout de 2 minutes seulement après avoir encaissé un pénalty. La performance remarquable de Yoann Gourcuff au poste de meneur de jeu en fait la révélation du match. En match de préparation, les Bleus disposent de la Suède (3-2, buts de Sidney Govou, Karim Benzema et de Thierry Henry). Afin de stopper l'hémorragie en vue des Jeux olympiques d'été de 1924 que la France organise, un entraîneur britannique, Charles Griffiths est engagé[4].
À la suite de ce cuisant échec, le sélectionneur Roger Lemerre est immédiatement limogé au profit de Jacques Santini. Le match suivant, l'équipe de France s'incline 2-0 face à la Suède et termine à la deuxième place de son groupe, à la suite de la victoire 1-0 de l'Angleterre sur l'Ukraine. La génération dorée des Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent, Penverne, Wisnieski, Jonquet, Cisowski s'inscrit directement dans la suite de cette équipe de 1951. À partir du match contre la Belgique du 9 mai 1908, c'est le Comité français interfédéral (CFI) qui procède aux sélections en tant que seule fédération reconnue par la FIFA. Cette révélation est rapidement démentie par le joueur. Lors des prolongations, les Français égalisent finalement sur une action de jeu marquée par un double contrôle de la main de Thierry Henry, passeur décisif pour William Gallas. Au milieu sont alignés de gauche à droite Florent Malouda, auteur d'une excellente saison avec Chelsea FC, Jérémy Toulalan en sentinelle et Yoann Gourcuff dont ce n'est pas vraiment le positionnement. 5. Le 24 mars, la France affronte en amical l'Irlande du Nord, cette même équipe qu'elle va rencontrer au second tour du mondial et l'écrase 4-0. Lors du troisième match décisif, les Bleus, handicapés par l'expulsion précoce d'Abidal, qui provoque un penalty, s'inclinent face à l'Italie (2-0). Placée dans le groupe 2 des éliminatoires, elle termine à égalité de points avec la Bulgarie à la première place. En l’absence des principaux titulaires, la France perd également le match pour la troisième place contre la Pologne (2-3). C'est à ce point de la compétition brésilienne le match le plus prolifique en buts, et il faut remonter à la Coupe du monde 1958 pour voir une équipe de France marquer au moins cinq buts dans un match de phase finale de la compétition planétaire[49].
Malgré cette position affaiblie, elle délègue deux équipes de France A et B pour représenter la France à Londres. Au début du mois de juin, les Tricolores remportent le tournoi Hassan-II en battant d'abord difficilement le Japon aux tirs au but (après un nul 2-2 dans le temps règlementaire où la France a été mené deux fois au score) puis en écrasant le Maroc 5-1. À la suite de cet échec, Lilian Thuram et Claude Makelele annoncent leur retraite internationale. En demi-finale, la France semble proche de tomber face aux surprenants Croates, mais deux buts de son latéral Lilian Thuram la qualifient pour la première finale de son histoire, face au Brésil. Raymond Domenech devient le premier sélectionneur de l'équipe de France à la qualifier sur le terrain deux fois de suite pour deux événements majeurs : le Mondial 2006 et l'Euro 2008. À cette époque, les Français sont d’ailleurs souvent surnommés les « Brésiliens de l’Europe » en hommage à leur jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l’offensive. À noter les absences de l'attaquant du Real Madrid, Karim Benzema qui n'a pas réussi à s'imposer dans l'équipe type de Manuel Pellegrini lors de sa première saison au sein de la maison blanche, le milieu de terrain d'Arsenal FC, Samir Nasri qui avait pourtant réussi une bonne saison et le milieu offensif de l'Olympique de Marseille, Hatem Ben Arfa, joueur au potentiel certain mais irrégulier et souvent barré par Mamadou Niang, capitaine du champion de France 2010. Après l'Euro, l’équipe de France, affaiblie par la retraite de joueurs clés, peine à retrouver un jeu efficace et cohérent. Puis lors de l'ultime journée, la France battait Chypre (4-0) alors que les Suisses étaient tenus en échec par l'Irlande, un résultat arrangeant pour les Bleus. Les Bleus jouent leur premier match de l'année 2015 face au Brésil au Stade de France. Malgré quelques résultats décevants (nul en Islande 1-1, victoire arrachée à Andorre 1-0 grâce à un penalty tardif inscrit par Frank Lebœuf, défaite à domicile contre la Russie 3-2…), les français arrachent leur qualification à l'Ukraine et à la Russie grâce à un but décisif de David Trezeguet face à l'Islande (3-2) lors de la dernière journée de la phase éliminatoire au Stade de France, alors que dans le même temps l'Ukraine et la Russie se neutralisaient (1-1). Elle y affronte la Yougoslavie le 5 juin (défaite 2-1), la Bulgarie le 9 juin (victoire 5-3 avec un quadruplé de Jean Sécember) et enfin la Roumanie le 12 juin (défaite 6-3). Le 11 juin, les Bleus perdent de peu 2-3 contre la Yougoslavie mais obtiennent la première place du groupe 2 après une victoire 2-1 contre l'Écosse. Une fois n'est pas coutume, le groupe commence son stage de préparation à Tignes, la forme physique de William Gallas est plutôt rassurante mais le milieu défensif madrilène Lassana Diarra est obligé de déclarer forfait à cause de douleurs intestinales liées à une crise vaso-occlusive de drépanocytose. Les matchs du mois de juin sont mauvais pour les Bleus puisque après s'être incliné 4-3 face aux Diables Rouges de Belgique au Stade de France, les Bleus perdent 1-0 contre l'Albanie à Tirana. Elodie Thomis avec 32 buts en 141 sélections (2005 à 2017).
Le premier match, disputé à Dublin, se solde par une victoire des Français sur le score de 1 à 0 (grâce à un but de Nicolas Anelka), à l’issue d’une performance saluée par les médias[28]. Dominateurs et réalistes, les Français tuent le match en première période grâce à deux buts de la tête de Zidane. Après un coup franc passé juste au dessus du but français, c'est finalement Éder qui ouvre le score (1-0). Elle est la troisième nation européenne dans la hiérarchie et l'histoire de cette compétition derrière l'Allemagne et l'Italie. La liste est ensuite réduite à 24 car des réserves sont émises sur la santé du défenseur William Gallas, titulaire indiscutable mais de retour de blessure. À la suite du tirage au sort du tournoi de football des JO, la France est exemptée du tour préliminaire et entame la compétition directement en huitième de finale[7].