Le coup d'État est désormais inévitable. Ils ne savent que dire et ils ne veulent pas se taire. Elle fait suite à la monarchie de Juillet et est remplacée par le Second Empire, amorcé — jour pour jour l’année précédente — par un coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Le deuxième recours qui a permis au peuple d’exprimer directement leur volonté ne peut être aussi marqué comme un contribuant à leur bien. Les expressions de Jules Grévy pendant le discours de 7 octobre 1848 expriment son approche critique et même hostile à l’instauration du suffrage universel. Le prince-président entreprend une tournée officielle en province, au cours de laquelle il prononce à Bordeaux en octobre : « L'Empire, c'est la paix. L'élection de l'Assemblée constituante permet de mettre en place un système de gouvernement moins confus. Cette crise est mixte. Au début du mois, Ledru-Rollin avait demandé à ses commissaires d'éclairer le peuple provincial pour l'inciter à voter pour des républicains de la veille.
[la‿ʁe.py.blik‿ɑ̃‿ˈmaʁʃ] (Akronym: REM, LRM oder LREM, offiziell LaREM; deutsch „Die Republik in Bewegung!“) ist eine liberale politische Partei in Frankreich, die auch unter dem früheren und teils weiterhin als Kurzbezeichnung verwendeten Namen En Marche! Sans attendre, la nouvelle majorité et le gouvernement d'Odilon Barrot mettent en application leurs convictions en ordonnant au corps expéditionnaire du général Nicolas Oudinot, à Rome, de restaurer par la force le pape, chassé par une révolution républicaine. C'est donc de cette période que la gauche et la droite contemporaines tirent une partie de leurs racines communes[117]. avec corrigé en texte et en vidéo. La répression est impitoyable et meurtrière. Ses propres idées, pour leur part, circulent surtout par le biais de l’Église, de ses missions et processions, et plus généralement par le rôle d'encadrement qu'il juge avoir sur la population[100]. L'historiographie de la Deuxième République a longtemps été principalement limitée aux mois de 1848 suivant la révolution : ceux qui ont traité cette période ont souvent été guidés par leurs opinions politiques lorsqu'ils ont mis en place, tantôt la « légende rose » d'une République progressiste apportant la fin de l'esclavage, le suffrage universel et le début de la résolution de la question sociale, traitreusement abattue par « Badinguet » ; tantôt la « légende noire » d'une République idéaliste, sombrant dans l'improvisation stérile et dangereuse[127]. La perte de confiance ne favorise pas la reprise, et nombre des victimes de la crise recherchent des responsables à leur situation, se retournant donc contre un pouvoir déjà fragilisé[6] et se révélant incapable de trouver des solutions à cette crise. Les élections législatives du 13 mai 1849 manifestent la polarisation de la vie politique. Cependant, une grande partie de la Montagne rejoint les bonapartistes pour voter contre cette proposition, voyant dans les orléanistes le plus grand danger[84]. Entre les deux camps, libéral et socialiste, la province doit arbitrer mais la gauche, sentant bien qu'elle n'est pas majoritaire, souhaite retarder les élections pour laisser au bon peuple des campagnes le soin de s'éveiller. Les journées de Juin contribuent pour leur part à la théorie de lutte des classes que définissent Karl Marx et Friedrich Engels à la même époque[113]. Et l'on y rencontrait un parti religieux plus nombreux et plus puissant que sous la, L'Assemblée constituante de 1848 a de l'honnêteté et du courage. L'unanimisme « républicain » est de mise pendant quelques semaines : les prêtres bénissent les arbres de la liberté qui sont plantés dans de nombreuses communes, dans l'illusion de l'avènement d'une « ère nouvelle », celle de la fraternité universelle[29]. Peu à peu, également, l'image d'une femme mal éduquée et trop soumise à la volonté du clergé émerge chez les républicains. La reprise des hostilités contre la République romaine permet au gouvernement de se débarrasser des chefs républicains qui s'y opposent après le fiasco de leur manifestation du 13 juin 1849 : 34 députés sont suspendus de leur mandat, la plupart se trouvent sur le chemin de l'exil.

Le 22 février, une manifestation d'ouvriers et d'étudiants fait suite à l'interdiction du banquet final de la campagne des banquets.

Les élections ont lieu les 23 et 24 avril dans la précipitation. Les ouvriers descendent dans la rue et dressent des barricades.
Elle renfermait infiniment plus de grands propriétaires et même de gentilshommes que n'en avait eu aucune des Chambres choisies dans les temps où la condition nécessaire pour être électeur et pour être élu était l'argent. Pendant ce temps, le président se rend populaire auprès des militaires et effectue une tournée en province, séduisant tour à tour les républicains (en critiquant à mots voilés la loi électorale de mai 1850) et les conservateurs[82]. » Cette Déclaration en entière a donné au peuple l’espérance et croyance dans la vraie égalité. Le ministre de I'Intérieur, Léon Faucher, obtient difficilement le 24 mars l'interdiction des clubs politiques. Cependant, malgré l'importante mobilisation, qui pousse un conservateur à proposer à la Chambre et à Guizot des réformes « sages, modérées, parlementaires », le chef du gouvernement reste inflexible[10]. Entre ces deux extrêmes, les républicains modérés (les « hommes de 48 », tels Lamartine, Marie...) sont laminés. Cependant, une grande majorité des régions ne bouge pas, et la répression importante permet au régime de rassurer les notables[89]. Cette résistance légale de six heures contribue à donner l'idée que le coup d'État est en difficulté.