The mayor of Lyon is in existential crisis. PM : "On dirait le film de Éric Rohmer, L'Arbre, le Maire et la Médiathèque, où il joue un directeur d'école qui refusait de faire de la politique et on dirait en effet qu'en 30 ans il a changé d'avis, il fait de la politique et est devenu maire, un peu désillusionné maintenant avec des rapports évidents avec ce nouveau film. Il y a aussi quelque chose de très rare : on y voit une ville, Lyon, on y voit ce qui s'y passe, quels sont les gens qui y habitent, on voit bien les rapports qui existent dans ces municipalités, tous les codes, les mesquineries, avec cette professeure de littérature qui débarque avec ses idées toutes faites qui va apprendre ce que c'est. Démocratie locale et presse indépendante : le modèle économique du média Rue89Lyon, Notre partenaire de confiance Chevalier Frères, serrurier à Lyon depuis 25 ans. jour, https://www.rue89lyon.fr/2019/09/11/alice-et-le-maire-lecon-de-modestie-a-destination-de-gerard-collomb-et-de-quelques-autres/, Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre). L’acteur sait la moduler en virtuose, que ce soit pour servir des textes classiques ou les discours du politicien à court d’idées d’Alice et le maire. Toute ressemblance avec des personnes et situations existantes, ou ayant existé, est à envisager sérieusement, tant le film fait une critique drôle et intelligente de l’exercice du pouvoir. Tout ce qui structure intellectuellement le maire lui permet d’adhérer à ce qu’Alice lui met sous les yeux et, pour autant, le personnage de l’élu va continuer d’aller vers davantage de politique politicienne : « Moi, avec un raisonnement rigoureux, je ne peux pratiquement rien faire », constate-t-il. Il sait très bien raconter à travers les décors. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Il fait même écrire au très efficace duo formé par Luchini et Demoustier un discours de gauche, portant sur la décence, l’instruction pour tous…. SA : "Un film intelligent, qui a de la tenue, bien dialogué, brillant, bien joué, un film sur le verbe, sur tout ce qu'il y a entre la pensée et l'action, les mots, la rhétorique, la vanité de la parole politique bien retranscrite.

Donc c'est quand même un film haut de gamme. C'est comme si tout à coup Nicolas Pariser abdiquait toute forme de romanesque, d'ampleur et s'en tenait à une résolution assez morne, à l'image de la vie politique sans doute, mais on aimerait qu'un film sur la politique relève un peu le gant et montre qu'il y a aussi cett possibilité de rêver, la fiction... Ce qui est intéressant aussi c'est qu'il y a ce personnage de l'artiste qui poétise le monde, elle est alarmiste et lui, Fabrice Luchini, la traite avec ironie alors qu'elle est folle : cela m'a paru très symptomatique de ce que raconte ce film et de la position de Nicolas Pariser". Rien de licencieux ni même de grivois ne les unit. L’assertion qui suit, prononcée par le personnage du maire Paul Théraneau -“Je peux dire qu’en toute modestie j’ai changé ma ville”- fera toutefois sourire plus d’un lyonnais. L’édile est immédiatement séduit mais a du mal à abandonner l’ambition de réaliser le “grand récit démocratique de notre temps”.
Alice et le maire ein Film von Nicolas Pariser mit Fabrice Luchini, Anaïs Demoustier. Nicolas Pariser est vraiment un cinéaste à surveiller. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. Tout comme ce projet baptisé “Lyon 2500” qui doit permettre à Lyon de devenir la “première ville, la plus moderne et la plus en phase avec son temps”, au sein d’une “union internationale des mégalopoles pour le progrès”. C'est un petit peu surfait mais quand on a le programme ciné à côté, on est très content de voir cela". L'actu du cinéma : les critiques du Masque et la Plume, Un mandat trop lourd à porter : à six mois des élections municipales, des maires renoncent à se représenter, "Été 85" de François Ozon : un des grands films estivaux à voir d'après "Le Masque & la Plume". De lui comme d’une flopée d’élus, aspirants aux mandats, aux baronnies pourquoi pas, aux ascensions bien menées et aux fauteuils rembourrés. A l’exception d’une belle parenthèse nocturne où Alice et le maire s’épanchent par téléphone sur leur sentiment d’impuissance au son de Debussy, et de l’écriture du discours de candidature à la primaire, ping-pong galvanisant entre Demoustier et Luchini, filmé en plan-séquence, « Alice et le maire » reste sagement cantonné à son programme de succédané rohmérien sur le thème de … Seulement les réponses à mes commentaires « De plus en plus agréable, le centre-ville de Lyon est de moins en moins accessible aux populations modestes », A Lyon, la rivalité Collomb-Kimelfeld déteint au soleil, Municipales 2020 à Lyon : Sandrine Runel candidate à l’investiture du PS, Avec Olivier Rey, une « conception berlinoise » de Lyon, Expulsion de la pizzeria Carlino sur fond de pression immobilière sur la Presqu’île.

Pourquoi "Le Masque & la Plume" n'a pas du tout aimé "Divorce Club" de Michaël Youn ? La municipalité avait finalement refusé que le tournage se fasse sous les ors de l’Hôtel de Ville et l’équipe avait dû se rabattre sur l’Hôtel du Département, lui aussi situé à Lyon, et dont les élus ont su être plus accueillants (car moins directement concernés par le scénario sans doute). La jeune Alice Heimann, brillante enseignante en philosophie politique, écoute sans sourire, sans complaisance ni courtisanerie, répond franchement ; puis prépare scolairement sa première note à destination du maire et choisit le thème de… la modestie. ", Fabrice Luchini : "Acteur ou homme politique, ce sont des métiers qui rendent complètement cinglé". Luchini montre qu'il peut tout faire, il peut jouer un histrion ou un type comme ça revenu un peu de tout, qui a divorcé et qui se demande s'il ne pas va se présenter à l'Elysée.