Afonso accepta d’abord la traite d’esclaves si elle ne touchait que des esclaves récemment acquis, les seuls ne pouvant légitimement être acquis et si il conservait le monopole de la traite avec le roi du Portugal. L'élection d’Étienne Tshisekedi wa Mulumba, principal leader de l'opposition radicale, comme premier ministre par les Conférenciers n'apporte pas de changement. Mpinda fut d'ailleurs à diverses reprises disputé dans l'histoire; en 1602, il est attaqué par une flottille française; en 1606, les Hollandais essaient de s'y établir; l'une et l'autre tentative d'installation furent repoussées par les Portugais.
Ceux-ci conservèrent pendant deux siècles, aux XVe et XVIe siècles, le monopole de la traite des noirs.
23Cette institution est celle de bingu. MARTIN Ph. RDC : Que peuvent nous dire les chasseurs Congolais de Yangambi sur la perte d’espèces sauvages ? NGUVULU A. : 1971, L'Humanisme négro-africain face au développement, Okapi, Kinshasa. De monopole portugais, la traite des esclaves noirs était devenue à la fin du XVIIe siècle une gigantesque entreprise internationale. Il en sera aussi le tendon d'Achille en ne laissant en place que le système de parenté comme seule structure sociale. 35La monarchie du Ngoyo est héréditaire par voie matrilinénaire. En 1914, à la suite d’une révolte native, le titre de Mwene Kongo fut aboli. M. : 1970, "The trade of Loango in the 17th and 18th centuries", in Gray and Birmingham, eds: Precolonial African Trade, Oxford University Press, London, New York, Nairobi. Et même si le roi Avaro 1 er de Kongo, vers 1583, clame, dans une lettre au Saint-Siège, sa souveraineté sur "Cakongo" et "Guyo", et qu'un document de 1595 décrivant la situation du royaume Kongo, cite Loango à la frontière Nord, on sait que vers 153539, Loango est indépendant de Kongo.
L'histoire du Congo en quelques dates. Dès 1971, Mobutu prend une série de mesures pour se détacher de tout ce qui peut rappeler l'Occident. Le trône fut désormais disputé entre les clans nlaza et mpanzu par le biais de nombreuses guerres civiles. Il est accueilli à l’aérodrome de Ndjili par Joseph Kasa Vubu, président de la république du Congo indépendant et Patrice Lumumba, Premier ministre. "The trade of Loango in the 17th and 18th centuries", in GRAY and O. BIRMINGHAN (ed) Precolonial African Trade, Oxford Univ. En raison d’un conflit d’autorité avec les territoires portugais au sujet de la domination du petit état de Mbwila, Antonio commanda en une armée de plus de 20000 hommes, incluant même des troupes de l’état de Soyo face aux Portugais. Le 17 janvier 1961, il est exécuté par un peloton sous les yeux de ministres katangais et d'officiers belges.
Le royaume Kuba se forma dans le Kasaï occidental et la Luluwa. Le Rwanda de Paul Kagame, l’Ouganda de Yoweri Museveni et des Zaïrois se coalise dans un mouvement hétéroclite appelé AFDL (Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo). Toutefois, les Portugais devinrent au fil du temps de plus en plus attirés par la traite des esclaves et ceux fournis par le roi n’étaient plus suffisants. Le plus grand commerçant esclavagiste était alors Tippo Tip en 1885 qui s’était taillé un fief dans l’est (Kasongo, Nyangwe, Kabambare). Tippo-Tip fut-il fidèle à la convention? 27 LABAT J.B. (Cavazzi) : Relation historique de l'Ethiopie Occidentale, J.B. Delespine, Paris, 1732, Vol. 13Les traditions Woyo expliquent la fondation du royaume de Ngoyo par deux légendes articulées autour de deux personnages féminins. La situation de la population s'améliore graduellement : un réseau d'établissements sanitaires permet de faire reculer les maladies et la malnutrition, l'enseignement est développé notamment par les missionnaires protestants et catholiques, et le pays est mis en exploitation, avec notamment la découverte des formidables ressources minières du Katanga. Devoir de mémoire : La Belgique a voulu reprendre le Congo de force, à cela il fallait d'abord assassiner Patrice Lumumba ! En effet, la Charte des Nations unies, ratifiée par la Belgique, prévoit l'« autodétermination des peuples ». Le travail forcé, notamment dans les mines, persiste cependant sous diverses formes jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
Malgré cette charte et la pression internationale, les puissances coloniales refusent dans l'immédiat de consentir à l'émancipation des peuples qu'ils dominent : les colonies sont pour elles sources de richesses (mines, gaz, pétrole, etc.).
- Tourisme : Que faire et que visiter à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo ? A certains endroits les différents pouvoirs sont assurés par la même personne.