Ces derniers avaient suivi les procédures recommandées par Boeing mais avaient été incapables de reprendre le contrôle de l’appareil. Ils sont l'aboutissement d'une accumulation effrayante de plusieurs hypothèses techniques fausses retenues par les ingénieurs de Boeing, d'un manque de transparence du management de Boeing et d'une surveillance grossièrement inefficace de la FAA » affirme le rapport. Le Boeing 737 MAX bientôt de retour dans le ciel ? Les accidents mortels du 737 MAX représentent "l'horrible aboutissement" d'une série de défauts d'ingénierie, de mauvaise gestion de la part de Boeing et d'un manque de supervision de la part du régulateur de l'aviation (FAA), a conclu mercredi une commission des Transports du Congrès américain. Peter DeFazio, président démocrate de la commission des transports, juge « ahurissant » que Boeing et la FAA aient conclu qu'en dépit des deux catastrophes, la conception de l'appareil était conforme aux réglementations. Les responsables du Max en ont minimisé la portée auprès de la FAA. Le rapport parlementaire est publié alors que le 737 MAX, cloué au sol depuis mars 2019, s'est récemment rapproché d'un retour dans le ciel avec une série de vols de certification aux États-Unis et au Canada. Airbus avait pris Boeing par surprise en lançant, en décembre 2010, la version neo de l'A320. Ethiopian, Royal Air Maroc, Air Sénégal… Qui revolera quand ? Ceux-ci montrent que le géant de l'aéronautique a choisi de remotoriser son vieux 737, mis en service à la fin des années 1960 et déjà modernisé trois fois, de façon imprudente en intégrant un système anti-décrochage, le MCAS, qui, dans certains cas, pouvait mettre l'avion en piqué sans que le pilote, faute d'information et/ou de formation, puisse reprendre la main. Le rapport a été approuvé par les élus démocrates de la commission des transports, mais pas par les républicains.
Le rapport met en avant la forte pression financière mise sur Boeing et le programme du 737 Max pour devancer la sortie du nouvel appareil d’Airbus, l’A320 Neo. Alors que personne ne sait quand le Max sera autorisé à reprendre du service, la crise du Covid-19 a fait s'effondrer le trafic aérien.
C'est une des conclusions d'un rapport accablant pour le géant américain, rendu public mercredi par la commission des transports du Congrès américain. Comment choisir le meilleur extracteur de jus ? Le groupe affirme avoir pour sa part "travaillé d'arrache-pied pour renforcer (sa) culture de la sécurité et rétablir la confiance avec (ses) clients, les régulateurs et le public". Profitez de tous nos contenusexclusifs en illimité ! Il souhaite voir plus de données sur le processus de recertification de l'appareil avant qu'il ne soit approuvé. « Nous voulons voir d’abord les modifications apportées à l’avion, nous voulons nous assurer que son problème a pleinement été résolu, que le retour dans les airs est sûr à 110 %. Les auteurs du rapport mettent également en avant la façon dont le régulateur supervise Boeing : dans la mesure où des employés de l'entreprise effectuent certaines tâches au nom de la FAA, cela crée, à leurs yeux, des "conflits d'intérêt inhérents". Le constructeur aéronautique est accusé d'avoir mis au second plan l'impératif de sécurité. "La culture de dissimulation" qui prévaut chez le constructeur et l'a empêché de partager des informations cruciales avec les autorités, ses clients et les pilotes du 737 MAX, est aussi pointée du doigt. Ethiopian, Royal Air Maroc, South African… Quelles sont les compagnies les plus affectées par la crise ? Nous ne serons pas les premiers à réintroduire le 737 Max mais les derniers.
Les principales conclusions avaient déjà été dévoilées dans un rapport préliminaire.
Fin août, la FAA a ouvert une enquête approfondie sur son développement suite à la découverte, par Boeing, de défauts de fabrication sur les fuselages en composite de huit 787, qui ont dû être retirés du service.