All rights reserved - NextCorp. Le président Kabila respecte sa Constitution, organise trois cycles électoraux, cède son fauteuil à un opposant. », « Le Congo ne fait pas partie de la France », « même si ces résultats ne sont pas le choix du pouvoir congolais », « à partir du moment où les Congolais eux-mêmes ne contestent pas avec vigueur, il est difficile d’imaginer la communauté internationale le faire. Une fuite de documents de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) vient le 15 janvier corréler ces affirmations. Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a signé jeudi 2 mai, une série d’ordonnances portant investiture des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces. Le chef de l’État aurait subi des pressions de la part du Front commun, allant jusqu'à la menace d'une destitution par le parlement[133]. Les résultats fuités semblent également être en accord avec les sondages effectués la veille du scrutin, en donnant Fayulu en tête dans toutes les provinces exceptés au Maniema, Haut-Lomami, Sankuru, Kasaï, Kasai central et oriental[42]. La campagne est dominée par l'affrontement entre trois candidats: Emmanuel Ramazani Shadary… République démocratique du Congo : Joseph Kabila va-t-il continuer à tirer les ficelles? Kabila créerait ainsi les conditions de son retour au pouvoir en 2023[101]. Comme attendu, le président de la Céni, Corneille Nangaa, annonce le 6 janvier que la commission n'a pu centraliser qu'un peu plus de la moitié des bulletins de vote, et reporte l'annonce des résultats à une date indéterminée[62],[63]. Mais la condition nécessaire cest celle-là.
Les résultats officiels définitifs ne comportent que le nombre de voix pour les trois principaux candidats, ainsi que le total des suffrages exprimés, des votes blancs et invalides, et des inscrits. Mahamat souligne également que la situation exige la recherche d'un consensus quelle que soit l’issue définitive des élections[91]. Le 9, la commission indique être en mesure d'annoncer les résultats provisoires sous 24 à 48 heures.
Pour le chef de la mission d’observation de l’UA, Dioncounda Traoré, les élections se sont « globalement déroulées dans un climat apaisé et serein », tandis que son homologue de la SADC, Joseph Malanji, les qualifie de « première grande victoire du peuple congolais »[78]. Dans la nuit du 19 au 20 janvier 2019, la Cour constitutionnelle annonce sans surprise le rejet des recours, qu'elle qualifie de non fondés, estimant que les candidats n'ont « pas apporté la preuve » que les résultats provisoires n'étaient pas conformes à la réalité[120]. Nous, au niveau de la banque centrale, nous allons poursuivre notre action de consolidation de la stabilité du cadre macroéconomique en maintenant cette coordination des politiques monétaire et budgétaire. Cest pour dire quen 2019 léconomie sera dégagée de cet étouffement (NDLR : les élections) et pourra évoluer très rapidement. Le 15 janvier, le conseil de sécurité de l'ONU fait une déclaration jugée « extrêmement prudente » sur la situation, ses membres ne s'accordant que sur le constat d'un déroulement en ordre et sans heurts des élections, et appelant au recours par les parties prenantes des voies légales. Nous allons poursuivre notre régulation de la liquidité bancaire au moyen de nos instruments institutionnels de création de liquidité. Aujourd'hui nous pouvons dire que la vérité des urnes a triomphé.
Le régime Kabila le sait et en joue »[95]. Ils étaient conduits par le Président de la CENI Corneille NANGAA.
Le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois au scrutin uninominal majoritaire à un tour depuis l'amendement le 20 janvier 2011 de l'article 71 de la Constitution. Plusieurs membres de l'administration Kabila, visée par les sanctions internationales, font en effet monter les enchères en cherchant à s'assurer une immunité par un siège à la chambre haute[128]. Fayulu est donné en tête dans 18 des 26 provinces, à l'exception de l'Ituri, du Sankuru et du Maniema, donnés favorables à Shadary, et du Sud Kivu, Kasai Central, Kasai, Kasai Oriental ainsi que du Haut Lomami, où Tshisekedi serait en tête[42],[3]. C’est pour cela que nous demandons le recomptage de toutes les voix sur [la présidentielle, les législatives et les provinciales]. Et ça, cest une incitation à linvestissement. Lorsque vous prenez le deuxième indicateur qui est le taux dinflation, en 2017, qui était une année beaucoup plus plausible, nous avons enregistré un taux dinflation de 54%. Théodore Ngoy, Maurice Masheke, Marie-José Ifoko, Seth Kikuni, Shekomba Alain Daniel ainsi que Pasteur Maluta brillent ainsi par l'absence de calicots et de banderoles à leurs effigie, là où le pays se couvre comme à son habitude lors des élections de ceux des autres candidats[25].
L'ONU, puis l'Union européenne apportent leur soutien à la démarche de l'Union africaine[115],[119]. Dans le Haut Lomami, Marcel Lenge Masangu Mpoyo, candidat indépendant, a été élu gouverneur de province à l’issue du second tour. Nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour avoir un résultat juste et clair. Selon les partisans de la coalition Lamuka, Martin Fayulu aurait recueilli 61,51 % des suffrages contre 18,86 % pour Tshisekedi et 18,49 % pour Shadary[71],[72].
La stabilité du cadre macroéconomique est nécessaire pour la reprise de toute activité économique créatrice de lemploi. Femme votant à Kinshasa devant des scrutateurs, Observateur du Centre Africain de Paix et Gouvernance, Electeurs cherchant leurs noms sur les listes pour identifier leurs bureaux de vote, Files d'attente dans une école de campagne. Une personnes au moins a été blessé, selon un journaliste de l’AFP. Le président Kabila respecte sa Constitution, organise trois cycles électoraux, cède son fauteuil à un opposant.