Jean-Christophe Nurbel André fut honoré juste après le PDG français de la filiale française de la compagnie Shell (ou BP, je ne me souviens plus). « Tout contre elle » sur ARTE : un casting solide pour un thriller singulier, En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées, Critique / "Avis de tempête" (2020) avec Blandine Bellavoir et Lannik Gautry, Critique & Interviews / "Ronde de nuit" (2018) d'Isabelle Czajka, Concours / "L’Odyssée de Choum" : gagnez des DVD du film, Asaf Avidan : nouvel album en 2020 et tournée en 2021, Critique / "Alex Hugo" épisode "Un rêve impossible", Festival du nouveau cinéma de Montréal 2020 (en ligne et en salle), « Dom Juan ou le festin de pierre » au CDN Nancy Lorraine, la Manufacture en octobre 2020, ♥ « Féminines » à l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône en octobre 2020, Concours / « L’Odyssée de Choum » : gagnez des DVD du film, Concours / Gagnez des places pour l’avant-première « Josep » au Forum des Images, Concours / Gagnez des places pour l’avant-première « 30 jours max » au Pathé Levallois, Critique DVD / « L’Odyssée de Choum » (2019) de Julien Bisaro, Critique / « Éléonore » (2020) : histoires de famille, Critique / « Jean Paul Gaultier se défile ! Le Mystère Henri Pick est une comédie policière française coécrite et réalisée par Rémi Bezançon, sortie en 2019 [1]. A cette occasion, et ce pour bien souligner qu’il ne s’en laissait pas conter, il dit à mon fils, au cours du vin d’honneur consécutif à la soutenance : « Orwell écrivait comme un pied ». Les industriels qui les fabriquaient produisent maintenant des OGM. Je dirai que ces deux mois m’ont, à jamais, projeté vers l’avant. Laissez-nous un commentaire. Son décès me causa un profond chagrin. Je ne parlerai pas des récits de Douaumont ou de la bataille de la Somme relatés par des membres de ma famille qui avaient eu la chance de survivre à ces horreurs. Il est vrai que son oral était franchement moyen (l’anglais de la Sorbonne d’après-guerre). Il n’y a pas de mystère Henri Pick car tout s’explique. La domination de la forme sur le fond est désormais « totale ».
PS : Mes autres notes de lecture consacrées à des livres de David Foenkinos : Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ainsi, un de ses personnages « fut à l’origine de la publication de la publication du premier roman de Laurent Binet, HHhH, extraordinaire livre sur SS Heydrich ». Et puis il y eut Bernard Cassen. Par ailleurs, il use et abuse de l’intertextualité, sans qu’on sache toujours s’il s’agit d’une exigence de réalité ou d’une franche ironie. Or, le critique Jean-Michel Rouche est convaincu que tout est faux et qu’il s’agit d’un coup marketing. Article paru dans Le Grand Soir le 1er mai 2008 (https://www.legrandsoir.info/Mon-Mai-68.html). Côté casting, Fabrice Luchini se régale dans le rôle de l’enquêteur en herbe venu de Paris.
La Justice française est en acier, dure avec les faibles. L’année suivante, je passai ma licence d’anglais et je m’apprêtai à partir pour un an en Grande-Bretagne, enseigner le français à la Tadcaster Grammar School où j’avais été brièvement lycéen. Je me souviens également de Jacqueline Levi-Valensi, déjà brillante spécialiste d’Albert Camus. Parmi les étudiants qui m’accompagnèrent pleinement dans le mouvement, je citerai mes deux copines Françoise Petithomme et Michèle Possien. Il nous donnait des cours de civilisation britannique, et c’était passionnant.
David Foenkinos continue de faire entendre une petite musique qui, mine de rien, en dit long sur notre société. Dans la presqu’île de Crozon, vers la fin des terres bretonnes, un bibliothécaire recueille tous les livres refusés par les éditeurs. Le théâtre était tenu par des " Katangais " , un mélange de futurs maoïstes et de zonards déjantés. Mai 68 allait mourir de sa plus belle vie : c’est en effet parce que le mouvement avait été puissant, mais foisonnant, désordonné, inventif, qu’il s’éteignit sans amertume. A quelques centaines de mètres de ce lieu déjà mythique où Sartre s’était fait apostropher sans ménagement et où Jean-Louis Barrault, le directeur, lui aussi très contesté, avait déclamé cette phrase impérissable : « D’accord, Barrault est mort, mais il reste Jean-Louis », nous fûmes attaqués par des CRS qui avaient reçu l’ordre de disperser une manifestation qui n’existait pas, ou, en tout cas, pas encore. Les années quarante-cinq à soixante-cinq avaient été - forcément - marquées, plombées aussi, d’une certaine manière, par la stature exceptionnelle de De Gaulle. Une telle aventure collective m’a aidé à penser que rien n’est écrit, que si tout n’est peut-être pas possible, tout peut être tenté, que le progrès comme la réaction - la "réforme", comme dit la droite - est d’abord dans nos têtes, qu’il ne faut pas se contenter du fait accompli, qu’il faut détester le principe de réalité, la réalité étant assez contraignante par elle-même. Le succès littéraire est aussi affaire de marketing, comme quand Foenkinos, par une double mise en abyme, se sert, lui qui est publié par Gallimard, de l’éditeur de chez Grasset Jean-Paul Enthoven ou de l’incontournable et prescripteur François Busnel qui traverse la moitié de la France pour interviewer la veuve de Pick pour son émission “ La Grande Librairie ” tandis que lui, Foenkinos, participera à cette même émission la veille de la sortie de son roman. Comment ne pas sourire, mais aussi se scandaliser, quand un roman écrit par un pizzaiolo inculte devient, de manière parfaitement plausible, le phénomène littéraire du moment ? Toutes deux viscéralement de gauche, douées d’une vraie conscience politique.