A la veille de l’élection du président des Etats-Unis, les polémiques sur le fonctionnement du système électoral américain refont surface. Comment l’une des plus vieilles démocraties du monde a-t-elle mis en place un système que les critiques les plus acerbes qualifient de "deux poids deux mesures" ? Cela signifie que les citoyens de chacun des 50 Etats élisent des représentants dont le nombre varie selon la taille de la population de l’Etat en question. Tout d’abord, la sélection des candidats républicain et démocrate avec l’alambiqué mécanisme des primaires, puis l’élection présidentielle proprement dite. Ce découpage pousse les candidats à observer les tendances Etat par Etat, et à se désintéresser des sondages nationaux, sans valeur à leurs yeux car potentiellement trompeur. Même si plusieurs partis se présentent, seuls deux dominent : les partis républicain et démocrate. L'élection présidentielle américaine se joue au suffrage universel indirect. Deux poids, deux mesures ? Dans chaque Etat, l’élection se déroule selon le principe du scrutin uninominal à un tour, aussi surnommée "first past the post" dans les pays anglo-saxons. La désignation des grands électeurs et le choix des candidats font l'objet de règles établies par chacun des États d'où sont issues des traditions plus ou moins formalisées. Les citoyens américains votent en faveur des candidats de leur choix à la présidence et à la vice-présidence. Le candidat républicain perdit finalement les deux, face à Barack Obama. Premier élément indispensable pour bien comprendre le contexte de l’élection présidentielle américaine, cette dernière est indirecte. En effet, dans des grands Etats comme la Californie, acquise aux démocrates, les républicains savent pertinemment que leur vote n’aura aucun poids dans la défense des intérêts de Donald Trump. Le système électoral américain nuit-il à la démocratie? Au "pays de la liberté" et sur la "terre des braves", certains électeurs se sentent moins libres que d’autres de choisir celui ou celle qui présidera à leurs destinées depuis la Maison-Blanche. Traduction : quel que soit le rapport de force entre les différentes forces politiques représentées, celle qui remporte le plus grand nombre de voix remporte la totalité des grands électeurs.
Le président en fonction, Donald Trump, est candidat à un second mandat.Le candidat du Parti démocrate désigné pour lui faire face est Joe Biden, vice-président de 2009 à 2017. Quand les pères de la nation américaine ont mis en place ce système en 1787, nul doute qu’ils n’imaginaient pas que certains Etats deviendraient cent fois plus peuplés que d’autres, comme c’est le cas aujourd’hui... Vous disposez déjà d'un compte sur europe1.fr avec l'email. L'élection présidentielle américaine de 2020, cinquante-neuvième élection présidentielle américaine depuis la première de 1788-1789, aura lieu le 3 novembre 2020. Mais l’une des critiques récurrentes de ce système est que l’élection peut potentiellement se solder par un "match nul" (269 voix chacun). Pour associer votre compte PassMedia avec votre compte Europe 1 en toute sécurité, validez votre email . Lélection présidentielle américaine est un scrutin indirect permettant l'élection du collège électoral qui choisit le président des États-Unis et le vice-président ; ce processus est régi par des règles inscrites dans la Constitution. C’est pourquoi les Etats à la culture politique largement orientée, comme le Texas, terre républicaine, sont moins courtisés que ceux où les résultats sont beaucoup plus serrés : les fameux swing states. L'élection du président des États-Unis relève d'un processus bien huilé, réglé au jour près et qui se renouvelle tous les quatre ans. ... L'élection … Le système des Grands électeurs est régi par la section 2 de l'Article 1 de la Constitution. Plongée dans les caractéristiques si singulières du système électoral américain. Aux États-Unis, remporter l’élection présidentielle ne signifie pas avoir le plus de voix, mais s’imposer dans les États décisifs. Explications. Ses opposants mettent notamment en lumière le poids prépondérant du vote des citoyens de certains Etats, quand d’autres votants savent pertinemment que leur bulletin de vote n’aura que très peu d’impact sur le résultat final. Mais ce dernier, qui avait mieux réparti ses soutiens, s’était imposé avec 271 voix sur les 538 représentants que compte le collège de grands électeurs.
Le président en fonction, Donald Trump, est candidat à un second mandat.Le candidat du Parti démocrate désigné pour lui faire face est Joe Biden, vice-président de 2009 à 2017. Quand les pères de la nation américaine ont mis en place ce système en 1787, nul doute qu’ils n’imaginaient pas que certains Etats deviendraient cent fois plus peuplés que d’autres, comme c’est le cas aujourd’hui... Vous disposez déjà d'un compte sur europe1.fr avec l'email. L'élection présidentielle américaine de 2020, cinquante-neuvième élection présidentielle américaine depuis la première de 1788-1789, aura lieu le 3 novembre 2020. Mais l’une des critiques récurrentes de ce système est que l’élection peut potentiellement se solder par un "match nul" (269 voix chacun). Pour associer votre compte PassMedia avec votre compte Europe 1 en toute sécurité, validez votre email . Lélection présidentielle américaine est un scrutin indirect permettant l'élection du collège électoral qui choisit le président des États-Unis et le vice-président ; ce processus est régi par des règles inscrites dans la Constitution. C’est pourquoi les Etats à la culture politique largement orientée, comme le Texas, terre républicaine, sont moins courtisés que ceux où les résultats sont beaucoup plus serrés : les fameux swing states. L'élection du président des États-Unis relève d'un processus bien huilé, réglé au jour près et qui se renouvelle tous les quatre ans. ... L'élection … Le système des Grands électeurs est régi par la section 2 de l'Article 1 de la Constitution. Plongée dans les caractéristiques si singulières du système électoral américain. Aux États-Unis, remporter l’élection présidentielle ne signifie pas avoir le plus de voix, mais s’imposer dans les États décisifs. Explications. Ses opposants mettent notamment en lumière le poids prépondérant du vote des citoyens de certains Etats, quand d’autres votants savent pertinemment que leur bulletin de vote n’aura que très peu d’impact sur le résultat final. Mais ce dernier, qui avait mieux réparti ses soutiens, s’était imposé avec 271 voix sur les 538 représentants que compte le collège de grands électeurs.