Ces derniers sont de meilleurs producteurs et transporteurs de charge, ce qui permet une différence de potentiel suffisante entre la base et le sommet du nuage pour dépasser le seuil de claquage de l'air et donner de la foudre. Un tel déclencheur peut agir à la surface ou en altitude, ce qui fait que les orages peuvent se développer près du sol ou être basés aux niveaux moyens de l'atmosphère[2],[3],[4] : Les orages de masse d'air désignent la convection par réchauffement dans une masse d'air uniforme. Ce type est aussi appelé train d'échos en anglais (Training thunderstorms) car au radar, il ressemble à une série de wagons de train défilant sur des rails[16]. Les lettres doivent être adjacentes et les mots les plus longs sont les meilleurs. Les orages comme d'autres évènements météorologique (inondation, tempête, sécheresses) contribuent au lessivages et/ou à la remise en suspension d'aérosols ou à l'érosion de sols ou sédiments pollués, et donc a des transferts de polluants ou contaminants dans le temps et l'espace [29] Les crues brutales ou les lessivages de sols urbains, routiers ou pollués par l'industrie ou l'agriculture ne peuvent généralement pas être absorbées par les bassins d'orage ou les stations d'épuration. Au départ, nous sommes en présence de cumulus mediocris qui fusionnent entre eux pour former un cumulus bourgeonnant (ou cumulus congestus) avec début de précipitations en son sein. Le météorologue américain Horace R. Byers est le premier à décrire la dynamique du cycle de vie de ces orages en 1948 à la suite d'un programme d'études in situ du phénomène : la formation dominée par le courant ascendant dans le nuage, l'état mature où un courant descendant se forme près du premier, à la suite de la chute des précipitations, et la dissipation dominée par un courant descendant allant en faiblissant[7],[8]. Lorsque des orages isolés se rassemblent en une ligne et que cette ligne se déplace avec le vent moyen dans l’atmosphère, il s'agit d'une ligne de grain dont l’extrême est le derecho.
Certains types d'orages (généralement les plus violents) sont associés à de fortes rafales de vents qui peuvent causer des dommages par leur apparition soudaine, le changement de direction du vent ou un réchauffement soudain. Il y a généralement des reformations d’orages en amont de la ligne principale avec la rafale descendante. Ces décharges électriques peuvent être des milliers de fois plus puissantes que les décharges terrestres[40]. Les pluies diluviennes ne durent que très peu de temps au passage de la ligne mais des quantités importantes peuvent persister dans la partie stratiforme à l'arrière. Il peut être associé à une forte averse et des rafales de vent. All rights reserved. Temps écoulé: 70 ms. Mots fréquents: 1-300, 301-600, 601-900, Plus, Expressions courtes fréquentes: 1-400, 401-800, 801-1200, Plus, Expressions longues fréquentes: 1-400, 401-800, 801-1200, Plus. Sur l'image de droite, une représentation d'un tel cumulonimbus qui comprend[2],[6] : Du point de vue radar, il est possible de remarquer une voûte sans échos (dite voûte d'échos faibles) dans une coupe verticale (images ci-contre à droite), là où le fort courant ascendant permet à l'humidité des parcelles d'air en convection de ne se condenser qu'à très haut niveau. Ceci est dû à une forte convergence dans le creux qui engendre un fort mouvement vers le haut à l'approche de celui-ci et une forte descente d'air à l'arrière. Des orages ont été identifiés à la suite de l'apparition d'éclairs. C'est ce vent rabattant d'une extrême violence que l'on appelle rafale descendante. Après la pluie, l'orage unicellulaire se dissipe rapidement créant une zone plus fraîche autour de lui.
Chaque cellule dure de 30 à 60 minutes mais la ligne orageuse peut durer des heures[10]. © 2013-2020 Reverso Technologies Inc. All rights reserved. Un orage (dérivé à l'aide du suffixe -age de l'ancien français ore, signifiant « vent » [1]) est une perturbation atmosphérique d'origine convective associée à un type de nuage particulier : le cumulonimbus. L'eau est une molécule polaire dont les charges peuvent être séparées, ce qui est à l'origine de la foudre[39]. Complexe orageux se formant généralement en fin de journée à partir d'orages dispersés. En général, ces forts mouvements ont été associés à un changement de masse d'air et on retrouve un front froid dans le creux. Lorsque des orages isolés se rassemblent en une ligne et que cette ligne se déplace avec le vent moyen dans l’atmosphère, on a affaire à une ligne de grains dont l’extrême est le Derecho. Le nom d'orages en V provient du fait que, vus sur les images d'un satellite météorologique, la couverture nuageuse de l'ensemble des orages semble former un V ayant l'orage le plus récent comme apex. Lorsque la foudre va du nuage vers le sol, elle emprunte le chemin le plus court et frappe donc généralement le point le plus élevé de ce dernier.