Les manifestants font également des pastiches de chansons connues telles que Bella ciao[653],[654], ou encore Pouvoir assassin d'Oulahlou[655].

Manifestations pacifiques à caractère politique, Plusieurs milliers, une centaine toujours en détention. Par ailleurs, plusieurs médias tout en ligne sont censurés. Le 27 septembre, lors d'une nouvelle marche hebdomadaire, la mobilisation semble un peu plus faible que la semaine précédente[294]. 9 Part of the Kingdom of Denmark, not part of the Schengen Area.

Le 12 avril, lors du huitième vendredi, alors que la mobilisation ne faiblit pas[123] et la répression se poursuit : les forces de l'ordre gazent le tunnel des Facultés à l'aide de lacrymogène[124]. Je consomme à petite dose.

Le 1er août, la démission de Younes est rejetée par le panel[231]. Ils ont été condamnés à six mois de prison, deux mois ferme et quatre mois avec sursis.

Le 4 mai, Saïd Bouteflika est arrêté en même temps que les anciens patrons du renseignement Athmane Tartag et Mohamed Mediène[138]. […].


Le 24 octobre, des centaines d'avocats marchent à Alger[329]. Arrêtés le 14 janvier, deux militants, Kadour Chouicha et Toufik Hassani, sont relaxés le 15 janvier 2020[515]. Il déclare dans une autre contribution que « si la crise algérienne prouve quelque chose, c'est l'absence flagrante de sens politique des décideurs militaires [qui] espèrent sincèrement restaurer le statu quo et étouffer le hirak en imposant le rétablissement d'une présidence civile de façade ». On entend, par exemple, que si un porte-parole était désigné, il serait immédiatement jeté en prison. Accusés d'« entrave à la tenue du scrutin présidentiel du 12 décembre 2019 », Brahim Laalami est acquitté le 16 avril, ainsi que douze autres activistes, un treizième est condamné à deux mois de prison ferme et un autre activiste condamné à une amende de 50 000 dinars. Il trace sept axes principaux autour desquels la commission doit mener sa réflexion, notamment la conservation du bicamérisme, ou sur le titre du chef du gouvernement.

Le CNLD estime alors le nombre de prisonniers du Hirak à 142[527].
Le 26 juillet, une marche rassemble des centaines de participants rejetant le dialogue proposé par le pouvoir[226]. Le 20 mai, le chef de l'armée rejette la demande des manifestants de remplacer les symboles du régime, et appelle à maintenir la présidentielle[152]. If only travelling to the Kurdistan region, you can obtain a visa on arrival, but it … sont observées entre les deux mouvements de contestation[659]. Le 8 octobre, pour la première fois depuis le début du mouvement, la police empêche la tenue d'une manifestation estudiantine, et procède à près de 13 arrestations[310]. Dans la foulée, Mokhtar Bensaïd, de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, a rejoint le panel[255].

Le jour même, comme le lui a demandé le chef de l'armée, Bensalah convoque le scrutin, qu'il fixe au 12 décembre[274]. Le 16 mars, le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, affirme, à propos du Hirak, que « des ONG qui ont pignon sur rue à Genève ou à Londres, des résidus irréductibles de l’ex-FIS et des revanchards mafieux de l’ancien système travaillent d’arrache-pied […] pour propager les mots d’ordre de désobéissance civile, de troubles et de recours à la violence »[574]. Les Algériens se sont sentis insultés par cette indigne mascarade d’un cinquième mandat qui consiste à imposer un vieillard à l'agonie en tant que candidat de l'espoir et du renouvellement. Des rassemblements de plus grande ampleur interviennent à partir du 22 février 2019 dans les principales villes du pays, à la suite d'appels anonymes relayés sur les réseaux sociaux[25]. Le 3 juillet, Bensalah appelle de nouveau au dialogue, affirmant que ni l'État ni l'armée n'y participeront[197]. L’Algérie derrière le Maroc et la Tunisie. Poursuivi pour « outrage à corps constitué », le militant Houari El-Hachemi, arrêté le 7 février, est condamné le 12 avril à six mois de prison[563]. Le 15 octobre, plusieurs personnalités, dont l'ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, l'ancien ministre des Affaires étrangères Ahmed Taleb Ibrahimi, l'ancien ministre de la Culture Abdelaziz Rahabi et l'ancien ministre de l'Éducation Ali Benmohamed, de même que les avocats Ali Yahia Abdennour et Abdelghani Badi, et les universitaires Nacer Djabi et Louisa Ait Hamadouche, appellent à « une nouvelle lecture de la réalité », avec des mesures d'apaisement, d'ouverture démocratique, au départ des dignitaires du régime, ainsi qu'à la tenue de la présidentielle après un dialogue[318]. Les tenants du slogan « Badissia-Novembria », conservateurs, représentent ainsi une partie de la société. L'année 2019 est marquée par une mondialisation des révoltes populaires, multiplication des conflits sociaux et politiques (au Chili, au Liban, en Irak, en Égypte, à Hong Kong, au Soudan, en Équateur, à Haïti, en Bolivie, au Venezuela, en Guinée, à Barcelone, en France)[658]. Élu lors du scrutin contesté de décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune est à son tour la cible des manifestants, qui réclament son départ. Le 30 juillet, il démissionne du panel[228].

3 Russia is included as a European country here because the majority of its population (80%) lives in European Russia. Le ministre fait aussi état de 183 blessés pour la journée du 1er mars[642]. Le 6 décembre, lors du dernier vendredi de manifestations avant la présidentielle, une foule immense sort dans les rues : elle est aussi nombreuse que celle observée lors du 1er novembre, et lors des premiers mois de manifestations, en mars-mai 2019[345]. Le 30 mars, un tribunal condamne un accusé à une amende de 20 000 dinars pour « outrage et violence à fonctionnaires et institutions de l’État »[560]. L'Alternative démocratique dénonce un « état de siège qui ne dit pas son nom »[282]. Après avoir renoncé aux mesures d'apaisement, à la charte d'honneur exhortant les candidats à la présidentielle à appliquer les conclusions du panel une fois élus, et à la conférence nationale, la seule exigence du panel reste le départ du gouvernement Bedoui[263]. De l’autre côté, les manifestants ne veulent négocier avec aucune personnalité liée au « système ». Le 6 août, la marche des étudiants rassemble 500 personnes, qui rejettent le panel[240]. La révision constitutionnelle de 2016, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels, lui laisse la possibilité de se présenter une nouvelle fois[20].