Kavkaz-Rossiâ : migraciâ legal’naâ i illegal’naâ [Caucase-Russie : migration légale et illégale], Erevan, Kismi, 164 p. Lynch, D, 2002. La prégnance de cette conception explique d’ailleurs la reconnaissance par les autorités de Tbilissi de l’autochtonie des Abkhazes dans les années 1990 pour légitimer le maintien de la république autonome d’Abkhazie au sein de la Géorgie (Gordadze, 2001). German, T C, 2006. La foule s’est spontanément rassemblée, jeudi soir, et a rapidement enflé, comptant jusqu’à 10 000 manifestants brandissant les drapeaux à la fois de la Géorgie et de l’Union européenne. Le département des statistiques du Ministère du développement économique de la Géorgie estimait pour sa part que la population de l’Abkhazie atteignait 179 000 habitants en 2003 et qu’elle continuait lentement à décroître. Les relations diplomatiques entre Tbilissi et Moscou qui plus tard, a retiré ses troupes de Géorgie, mais les a maintenues dans les régions séparatistes sont rompues.
6Les lignes de fracture de l’été 2008 semblent avoir ravivé les clivages ouverts durant les conflits qui se sont déroulés sur le territoire de la Géorgie au moment de la soviétisation du Caucase et de la disparition de l’URSS.
15La reconnaissance de l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud constitue une évolution majeure de la politique de la Russie dans le Caucase (carte 4).
Sans remettre en cause le soutien des puissances occidentales, les événements de l’été 2008 semblent susciter une réflexion sur la nature de l’alliance à construire avec la Géorgie. Vertalingen in context van "la russie et la géorgie" in Frans-Nederlands van Reverso Context: - D'abord, sur la Russie et la Géorgie. Dans la pratique, la Russie ne correspond pas à un archétype de démocratie. Cette initiative du président géorgien M. Saakachvili met fin à une longue séquence de provocations entre l’armée géorgienne, les forces séparatistes abkhazes et ossètes, et les troupes russiennes stationnant en Ossétie du sud et en Abkhazie dans le cadre d’un mandat de maintien de la paix (ICG, 2008).
Ancienne riviera soviétique, celle-ci se situe dans la continuité de la région de Sotchi, qui accueillera les jeux olympiques d’hiver en 20146. En l'espace de quelques jours, la Russie a pris le contrôle de l'Ossétie-du-Sud, repoussé les forces géorgiennes hors du territoire et même mené des attaques à la périphérie de Tbilissi. Dans ce contexte, le déroulement de la guerre et les conditions du cessez-le-feu ont, dans une certaine mesure, garanti la survie politique de M. Saakachvili, en dépit des vives critiques de l’opposition et de l’hostilité des dirigeants de la Russie. This war, unleashed by the action of he Georgian president M. Saakashvili, was a consequence of a clash between contrasting geopolitical goals in Caucasus. 2 À la différence du nord-ouest du Caucase, la part des Russes n’a toutefois jamais été importante dans la population du Caucase du Sud et du Caucase oriental. Separatist states and post-soviet conflict, International Affairs, vol. Mais la Géorgie s’est également éloignée des intentions affichées par M. Saakachvili à son arrivée à la tête de l’Etat (personnalisation du pouvoir, répression violente de manifestations en 2007, organisation controversée des élections présidentielles et législatives anticipées en 2008). C'est tant mieux car ça ne peut pas être pire avec l’alliance des CHINOIS (cliquable) , des Russes, des Iraniens et de la Syrie qu’avec l’impérialisme américain. "Reste que la plupart des Géorgiens continuent de critiquer le gouvernement russe, mais les relations individuelles de personne à personne demeurent fortes, les Russes font partie des premières nationalités de touristes étrangers à venir en Géorgie," conclut le spécialiste. Quoi qu’il en soit, la Géorgie bénéficie d’une aide états-unienne importante, notamment du point de vue militaire, à travers un soutien à l’effort d’armement et à la formation des officiers et des soldats. Les Sud-Ossètes étaient accusés d'être du côté du Kremlin depuis l'invasion de la Géorgie par l'Armée rouge au début des années 1920. Le phénomène des « quasi-Etats », Diogène, n° 210, p. 28-33. 3 Outre la Russie, seul le Nicaragua a reconnu l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie. Le Kazakhstan, dont l’implication est croissante dans l’économie nationale, a ainsi décidé de suspendre plusieurs projets d’investissements (raffinerie de pétrole à Batoumi, terminal céréalier à Poti), tout en maintenant cependant sa volonté d’exporter une part – modeste – de sa production de pétrole par l’oléoduc Bakou-Tblissi-Ceyhan à compter de la fin de l’année 2008. Pourtant, les autorités russiennes n’avaient pas été hostiles à l’installation de bases militaires états-uniennes, françaises ou allemandes en Asie centrale dans le cadre de la guerre en Afghanistan.