Avez-vous des exemples d’incitation à la participation électorale proposée par des collectivités publiques, ou de pédagogie sur les enjeux qui auraient permis d’augmenter la participation ? Cependant, dès les années 1970 le sociologue américain Paul Lazarsfeld relativise l’influence des medias : l’électeur suit souvent ceux dont il partage les idées, et n’écoute que les messages qui renforcent ses convictions (exposition, perception et mémorisation sélectives) : loin de les modifier, les medias renforceraient donc les préférences des électeurs (paradoxe de Lazarsfeld). au point qu’ils ont tendance à disparaître du corps électoral. Cours d'anglais tous niveaux sur Thonon-les-bains ! C’est du vote triste, par devoir. Pourquoi la participation électorale décline-t-elle ? Attention, ça me fait très peur politiquement qu’on mette en relation l’abstention et la participation à ces formes-là. L’âge, le clivage générationnel et la mal inscription sont parmi les principales causes de l’abstention des jeunes. On peut aussi le mesurer par l’indice de volatilité électorale : il mesure les variations nettes du nombre d’électeurs pour l’ensemble des partis entre 2 élections nationales : document 15 p91  On peut voir que la mobilité électorale s’explique surtout par la montée de l’abstention intermittente et la mobilité interne à chaque camp (gauche/droite) Le passage d’un camp à l’autre reste marginal. Sur la base de l’indice d’Alford, qui offre une mesure simple de la relation puisqu’il est calculé par une simple soustraction entre la proportion d’ouvriers ou de « manuels » qui votent pour la gauche et celle des non-ouvriers qui votent à gauche, nombre d’auteurs concluent à un affaiblissement graduel de la relation entre classe sociale et vote, généré par le passage à la société postindustrielle. Par exemple, lors de la dernière présidentielle, on a vu l’importance du porte à porte comme forme efficace de mobilisation.

il y a de moins en moins de gens qui votent tout le temps, et de plus en plus de gens qui votent par intermittence et s’abstiennent le plus souvent. Chacun se doit de respecter le droit d’auteur et de ne pas recopier d’informations sans citer ses sources.

Mais ce phénomène ne signifie pas que l’âge est déterminant pour l’orientation du vote. Si le rôle des medias est d’informer les citoyens et de contribuer à la formation de l’opinion publique , lors des campagnes électorales, le rôle des médias est décisif dans la détermination des questions politiques qui feront l’objet d’un débat : le choix des thèmes qui font l’actualité est d’autant moins neutre qu’il peut y avoir une certaine collusion entre les politiques et les journalistes : les journalistes peuvent indiquer aux électeurs ce à quoi il faut penser (effet de cadrage), en définissant le calendrier des évènements (effet d’agenda) et contribuer ainsi à sélectionner les enjeux politiques (effet d’amorçage). Plus on est catholique pratiquant, plus on vote à droite, notamment vers l’UMP. la non-inscription en France correspond à environ 10% de la population : il s’agit de la partie la plus défavorisée et marginalisée de la population, la mal-inscription : les personnes qui après avoir déménagé n’ont pas modifié leur inscription électorale. Non, vraiment, on se moque des gens ! L’abstention, le vrai gagnant des régionales 2010 A la veille des élections régionales, la grande majorité des chercheurs s’attendaient à une participation assez faible pour le premier tour des élections régionales qui doit avoir lieu le 15 mars 2010. Quand les professeurs à l’école ou au lycée organisent des débats en même temps que ceux qui ont lieu à l’extérieur pendant une élection et bien cela produit de l’intérêt familial ; les enfants arrivent à entrainer leurs parents dans des discussions politiques ce qui produit de la participation. Je suis assez partagée. Beaucoup de citoyens n’ont pas intégré qu’ils faisaient partie d’une nouvelle collectivité. L’abstention a du mal à être reconnue comme un problème, mais avec les taux qu’on enregistre, c’est en train de changer. Ces trois facteurs – éducation, travail, désaffection à l’égard de la religion – vont dans le même sens. Le vote FN, en particulier, est le plus masculin de tous. Les dispositifs de démocratie participative, tous les chercheurs spécialistes de ces questions le disent, ne sont jusqu’à aujourd’hui mis en œuvre qu’au profit de gens qui participent déjà. De la même façon que les campagnes de porte à porte, ça marche. Par la socialisation politique que l’on a reçue dans une famille détenant du patrimoine. Il a aussi pour mérite de souligner les dimensions psychologiques de la vie politique : le concept d’identification partisane permet de comprendre comment des personnes peu intéressées par la politique peuvent néanmoins participer aux élections et voter autant par habitude que par conviction.