En 1936, le pavillon Joffre est aménagé, amenant à la disparition d'éléments datant du, Jean-Luc Chappey, « La Formation d'une technocratie. Le Comité de Liaison Entreprises-X (CLEX) permet aux entreprises de faire connaître leurs besoins et leurs attentes en matière de recrutement[200]. De plus l'échec des révolutions polonaises (1830) et roumaines (1848) se manifeste par l'arrivée en nombre de ressortissants de ces pays. » C'est pourquoi la formation dispensée à l'École polytechnique a été critiquée par certains auteurs (parce que trop théorique et éloignée des réalités) tels qu'Yvan Audouard : « Le contact humain, c'est ce qui fait le plus cruellement défaut à cette époque polytechnicienne, technocrate et structuraliste[337]. » permet aux élèves polytechniciens bénévoles de former des lycéens issus de milieux défavorisés pour leur donner l'ambition de faire des études supérieures. Plus de cent thèses sont ainsi soutenues chaque année au sein de l'École doctorale de l'École polytechnique[151]. Au 1er janvier 2016, l’École change de statut et devient un Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel de type Grand établissement[74]. L'une abattra le drapeau tricolore sous le drapeau rouge, fera des gros sous avec la colonne, jettera bas la statue de Napoléon et dressera la statue de Marat, détruira l'institut, l'école polytechnique et la légion d'honneur […], « Elle [la Convention] donnait à la circulation le télégraphe, à la vieillesse les hospices dotés, à la maladie les hôpitaux purifiés, à l'enseignement l'école polytechnique, à la science le bureau des longitudes, à l'esprit humain l'institut, « Polytechnique, rêve de toutes les mères (vieux), « — Un polytechnicien est un homme qui croit que tous les êtres, vivants ou inanimés, peuvent être définis avec rigueur et soumis au calcul algébrique. Fin 2013, l'École change d'identité visuelle et de logo afin d'être visible dans la compétition internationale[70]. Parallèlement des écoles mixtes sont fondées, comme l'Institut d'optique en 1920[273], si bien que dès 1922, des élèves imaginent des femmes polytechniciennes et dessinent leur uniforme[274]. Jacques Derrey y fut maître de dessin de 1956 à 1973. Dans le domaine des sciences, on compte les mathématiciens Cauchy, Gustave Coriolis, Henri Poincaré, Poisson et Benoît Mandelbrot, les physiciens Henri Becquerel (prix Nobel de physique 1903), Carnot, Fresnel, le chimiste Gay-Lussac, les économistes Maurice Allais (prix Nobel d'économie 1988) et Jean Tirole (prix Nobel d'économie 2014), le généticien Albert Jacquard, l'ingénieur Albert Caquot et le sociologue Alfred Sauvy[321],[322]. Auparavant l'économie était uniquement enseignée en école d'application, Auparavant seul l'économie politique et sociale était enseignée, La biologie avait été introduite à l'École sous forme d'une option de biophysique en. En effet au milieu du XIXe siècle un quart des élèves accède aux corps de l'État et la majorité rentre dans l'armée, dans l'artillerie ou comme ingénieurs militaires. %%EOF
On peut ainsi citer Boston Tech (futur MIT)[o], les polytechnics anglais, les Technische Hochschulen allemandes[124] ou l'Académie militaire de West Point[p]. Concernant les masters et les doctorants, les pourcentages d'élèves internationaux étaient respectivement de 60 et de 40 en 2012[1]. La « pantoufle » désigne le remboursement des frais de scolarité, prévu par un décret de 1970. L'École propose à partir de la rentrée 2013 des cours de mathématiques appliquées, de mathématiques et d'informatique[156],[157]. » L'ambition initiale des fondateurs de l'École est rétablie avec la loi de 1970[82],[85], reprise par le Code de l'éducation actuel. Mais ces anciennes écoles sont finalement rétablies par la loi du 30 vendémiaire an IV (22 octobre 1795) sous le nom d'« écoles d'application » : il devient obligatoire de passer par l'École polytechnique pour y rentrer et tandis que l'École polytechnique dispense une formation théorique et générale, les écoles d'applications assurent la mise en pratique et la spécialisation[23],[24]. Ce modèle a tendance à évoluer aujourd'hui, en particulier vers la recherche[79]. En 1961, une commission étudie le passage à 400 élèves par promotion et conclut que le déménagement de l'École est nécessaire. Le budget par élève de l'École est en 2013 le cinquième plus élevé des écoles d'ingénieurs françaises[101], environ six fois supérieur à la moyenne des universités françaises[102], mais six fois inférieur à celui de Caltech[103]. Le salaire moyen d'embauche s'élève à 76 500 € pour les embauches hors de France[311]. Dans les armées on peut citer les maréchaux de France Joffre, Foch, Fayolle et Maunoury ainsi que l'officier de marine et héros de la Résistance Honoré d'Estienne d'Orves[321],[322]. Depuis 2013, les élèves polytechniciens ont au cours de leur cursus une expérience d'au moins 3 mois à l'étranger que ce soit pour un stage en entreprise, de recherche ou un double diplôme.