Ce webzine propose également de nombreux concours cinéma et DVD. C'est pour eux que je suis allé voir le film et … Podcast : dans la police, le petit business de “l’outrage à agent”, Sur France Culture, hommage théâtral à Anna Politkovskaïa, mémoire de la Tchétchénie, BD : Lucas Harari convoque Hitchcock et David Lynch dans “La Dernière Rose de l’été”, Laurent Petitmangin, auteur de “Ce qu’il faut de nuit” : un cadre d’Air France déploie ses ailes, Les “Dix petits nègres” ont changé de titre : “À quoi cela rime-t-il de modifier des œuvres du passé ?”. Fabrice joue un magistrat désenchanté plus que désabusé. Aucun n’a dit non alors que tant le pensaient… », En 1993, Éric Rohmer remet à l’honneur l’homme et la fonction. », L’Arbre, le maire et la médiathèque de Eric Rohmer, Le maire, lui, Julien Dechaumes (Pascal Greggory), socialiste pur et dur, donc candide, est un peu ridicule dans son accoutrement de gentleman-farmer proche du peuple avec son désir d’édifier, en plein champ, une médiathèque destinée à combler les désirs culturels de ses futurs administrés. Ce sont deux comédiens que j'apprécie beaucoup, deux acteurs majeurs de la scène française. Anaïs Demoustier et Fabrice Luchini sont très bien. Leurs personnalités sont en fort contraste et le mariage des deux fait des étincelles. Surtout lorsqu’il énonce, avec le phrasé de Fabrice Luchini, une pensée que les décroissants actuels pourraient adopter : « Pourquoi devrais-je acheter des poires en Nouvelle-Zélande, alors qu’elles sont meilleures ici ? À propos des dialogues, Anaïs Desmoustier confiait avoir fait « un travail préparatoire avec Fabrice Luchini », pour s’approprier au mieux les dialogues. Tout au long de son histoire, le cinéma français n’a guère épargné la figure de l’édile, tour à tour croqué en fonctionnaire naïf, en notable malhonnête ou en dragueur bas-du-front. Elle lui demande ce qu'il appelle une idée ; il répond qu'on sait bien ce que c'est qu'une idée ; elle renchérit que non, cela ne va pas de soi, et que la tradition philosophique a donné de ce terme de multiples définitions. Lire la critique de Alice et le Maire, Chronique enlevée sur la vie politique provinciale, Alice et le Maire porte un regard désabusé, parfois amusé, toujours intelligent sur un monde à bout de souffle, à l’image du personnage interprété par Lucchini, maire de Lyon à court d’idées se sentant de plus en plus engoncé dans sa fonction. Les élus préférés des Français – qui leur font payer cher cette affection, parfois – hésitent, on le sait, à briguer un nouveau mandat en 2020. Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier dans Alice et le maire Dans les salles de cinéma à partir du 2 octobre, "Alice et le Maire" nous entraîne dans l’effervescence de la mairie de Lyon. Lire la critique de Alice et le Maire, Alice et le Maire promet beaucoup et donne ce qu'il peut. Tous nos contenus sur "Alice et le maire", Toutes les critiques de "Clara Lefèvre-Manond", Stateless : Un bouleversant drame australien, Alfred Hitchcock : Des Lumières et des Ombres, La Passion du Christ : Mel Gibson dit au revoir à Hollywood. "Alice et le Maire" est une comédie rafraichissante, qui donne de quoi réfléchir et nous donne une leçon sur l’amitié et la politique.

Dans “Alice et le maire”, Fabrice Luchini incarne un politique découragé et sans ambition, à l’image d’une certaine lassitude contemporaine. Car, à un moment donné, Alice Heimann se retrouve dans une situation déplaisante et finira par craquer. Il doit être suivi, il doit montrer la voie… ». Rares sont les silhouettes lucides et bienveillantes comme l’élu de Battement de cœur (1939), d’Henri Decoin. Pour Paul Théreaneau, Alice est une bouffée d’air frais. Lire l'avis à propos de Alice et le Maire, Lorsque pour la première fois Alice rencontre Monsieur le Maire, celui-ci confie avoir besoin de retrouver des idées. Alice vient en quelque sorte challenger l’esprit du Maire, quitte à revoir sa manière de penser et de bousculer sa vision.

Dans un milieu politique en perpétuel mouvement et dont l’action est le seul mot d’ordre, allant systématiquement d’un point A à un point B sans forcément savoir en quoi le... L'oeuvre tient la route, elle est bien conçue avec des dialogues travaillés. Malheureusement le résultat est scolaire et lisse. Car tout n'est vraiment pas à jeter. Deux personnages qu’a priori tout oppose vont très vite nouer un lien d’amitié à travers leurs échanges.

C'est manqué, du moins en partie. La critique du film Alice et le mairePar Clara Lefèvre-Manond. Alors direction les salles obscures dès le 2 octobre 2019 ! "Alice et le maire" est diffusé sur Canal Plus ce mardi 1er septembre. "Alice et le Maire", c’est aussi un regard, un éclairage sur l’amitié.