». Ils insistent : des balles sifflent à leurs oreilles.

Ces brefs séjours étaient extrêmement pénibles. Mais eh France, on est incrédule. Le deuxième bond devait amener le régiment à son objectif, lisière Nord du village de Douaumont. De ces drapeaux, il y en a — on nous les a montrés et nous les avons bien reconnus — que l'on a sortis avec émotion du coin secret de grenier où ils ont dormi 48 ans. Caporal Ammar ben Mohamed Seghir, Médaille militaire : « Excellent Tirailleur, d'un courage à toute épreuve. Ayant à enlever deux objectifs successifs qui paraissaient présenter les mêmes difficultés, il prit la décision de confier chaque mission à un bataillon, réservant à un bataillon indigène, dont l'élan au cours d'un assaut est remarquable, l'enlèvement du premier objectif, et confiant au Bataillon de Zouaves la conquète du 2° objectjf qui semblait! Mais les incidents abondent; il faut en passer. A 13 h. 40' le Bataillon de Zouaves franchissait à son tour la crête occupée par le 6° Bataillon de Tirailleurs, se portant d'un seul bond sur le village de Douaumont dont il s'emparait à 14 h. 45' et en assurait aussitôt l'occupation au moyen de deux Compagnies et deux sections et demie de mitrailleuses placées en avant et à une soixantaine de mètres de la lisière Nord et en liaison étroite avec le Régiment Colonial à droite et avec le 4° Régiment de Zouaves à gauche, et une Compagnie plus une section et demie de mitrailleuses en réserve à 150 mètres en arrière du village, les sections disposées de façon à flanquer les éléments de la première ligne. ».

Il faudra dans un avenir prochain chasser l'ennemi des observatoires de la côte du Poivre, enlever Louvemont, les Chambrettes. Les Zouaves se précipitent hors de leurs tranchées; ils s'élancent au pas gymnastique, en chantant. Ce sont les zouaves qui apparaissent comme les véritables vainqueurs de la journée : lors du défilé victorieux du 6 novembre, les généraux se découvrent à leur passage et la foule crie : « Vive Pie IX, Vive la France, Vivent les zouaves, Vive la religion ! En avant bataillon ! Le régiment est relevé dans la nuit du 28 au 29 juin, puis se porte dans les cantonnements de Launoy, Droisy, Courdoux, d'où, en autos-camions, il gagne Montreuil-aux-Lions près Château-Thierry. « La progression de l'ennemi est momentanément arrêtée. Dans la nuit du 17 au 18, sous un ciel d'orage, il a pris sa formation de combat, à l'est des creutés de Chavigny. Parmi les nombreux actes de bravoure, d'héroïsme même, accomplis au cours de ces opérations, il faut citer ceux-ci : Le 18 Août, le Sergent Briansoulet, marchant en tête d'une reconnaissance qui a pénétré dans les lignes boches, tombe sur un groupe que commande un officier; il abat l'officier d'un coup de pistolet, met en fuite les soldats et rentre dans nos tranchées en rapportant d'importants renseignements. Tous, « réunis, vous vous précipiterez sur l'envahisseur; c'est la « Bataille! De nouveaux héros ce sont révélés dans ses rangs, aussi beaux que ceux de Douaumont, de Louvemont, de la Malmaison, et capables des mêmes dévouements, des mêmes sacrifices.

C'est le premier jour de l'autome, le soleil est resplendissant. Dans les compagnies de tête, les sections d'assaut s'avancent, progressant littéralement dans nos vagues de fer et de feu. Cet exploit permet aux Américains de poursuivre leur progression veps Vierzy, dont ils ne peuvent atteindre, les lisières qu'à la tombée de la nuit. Mais l'on peut affirmer, je crois, que si l'attaque allemande du 30 sur Orviliers n'a pas eu toutes les conséquences que l'ennemi en attendait, que si le retour offensif du 4 ème Zouaves de Marche fut le lendemain un heureux succès pour nos armes, cela fut dû en grande partie à ce que le 4ème Mixte tint comme un roc sur ses positions, interdi-. Des gilets jaunes lambda sont venus à notre secours et se sont montrés solidaires." » On crie : « Vivent les Turcos !

Régiment Etranger d'Infanterie.

Sur des positions reconnues et préparées, dans le parc de Vierzy et vers Montrembœuf, se constituent des centres de résistance abondamment et exclusivement pourvus de mitrailleuses.

La période qu'il vient de vivre a été particulièrement pénible pour certaines de nos unités, mises à l'improviste à la disposition d'autres Corps pour rétablir une situation difficile et participer à des opérations délicates. Le 16 il s'embarque en chemin de fer, et le 17 il débarque dans la région de Montbéliard. Les grenadiers, appuyés de deux sections, exécutent le nettoyage des abris où tout le personnel ennemi'. Du parc de Vierey, les mitrailleuses ennemies redoublent de violence et prennent d'enfilade toute notre première ligne, la progression est momentanément arrêtée. Les “ZVP” commencent à faire vraiment parler d’eux pendant la dernière coupe du monde, suite à une série d’agressions racistes en marge des rassemblements de supporters français à Paris et suite à des affrontements avec les antifas. La dernière modification de cette page a été faite le 31 août 2020 à 15:12. Un seul de ces ilôts échappe encore à nos coups; supé-. Six jours de repos d'abord, 35 jours de tranchées (Plessier-de-Roye); 27 jours de repos et de réorganisation (région de Cuvilly et de Villers-sous-Coudun) et deux mois du Secteur de l'Ecouvillon à l'Oise (Le Carmoy, ferme Attiche, Le Hamel). La 38° Division, que le Général Pétain a baptisée l'une des premières Divisions de France, appelée huit jours plus tôt à faire partie de l'armée qui devait frapper le coup de grâce, sera de celles qui accompliront cette mission historique. Le 2, le régiment était relevé. Les canons attendent le moment d'avancer. Le sergent Marcault est blessé.. L'assaut gagne la tranchée de soutien de la 23° Compagnie. Sois fier, aime ton beau régiment : tu ne revivras jamais plus les émotions profondes que tu as connues sous les plis de son Drapeau.

C'est d'abord un séjour pénible de trois semaines dans ce Secteur que l'on crée (Canny-sur-Matz); puis une relève dans celui du Plessier-de-Roye (Lassigny, Cury,Mareuil-LaMotée) où le Régiment reste onze jours. L'armée allemande s'est acharnée sur Verdun au prix d'hécatombes légendaires : on ne représentera plus la forteresse fatidique que comme le charnier des troupes du kronprinz. C. F. n'a pas encore atteint.