Est-ce à dire qu'un père est inutile ? L’APGL demande l’accès à la Procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes (couple de femmes en concubinage, pacsées, mariées ou solos), aux mêmes conditions d’accès et de prise en charge que pour les femmes en situation de couple hétérosexuel, et ce quelles que soient leurs facultés de reproduction. Avec toutes les interrogations qu’elle soulève. Bioéthique : les députés adoptent l'article 1er du texte, qui ouvre la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. Agnès Buzyn a clairement spécifié : « Je souhaite totalement réserver aux secteurs public et privé non lucratif les activités de conservation et de don de produits du corps humain ». L’explication …, La prière à l’Esprit saint que Jean Paul II …, Cécile et François-Paul, un couple à l’épreuve du …, Succession : comment faire pour que les biens reçus de ses …, Ces saintes ont attendu longtemps avant de devenir mères, Charte pour la protection des données personnelles. De son côté, le Pr Grynberg déplore ce "raccourci" : "Cela va juste effrayer beaucoup de monde, et quelque part c’est le but. L’annonce de l’extension de l’AMP à toutes les femmes a également eu pour effet de relancer le débat autour de la légalisation de la gestation pour autrui (GPA), dans une optique d’égalité entre les sexes face à la procréation. Nicole Belloubet, ministre de la justice, a tranché en précisant qu’un homme devenu femme selon l’état civil aurait accès à la PMA comme l’ensemble des femmes, si le projet de loi est adopté.

Actuellement, la loi stipule que l’AMP (englobant la fécondation in vitro, l’insémination artificielle et l’injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde) s’adresse uniquement aux couples hétérosexuels présentant une infertilité médicalement constatée. Une procédure également jugée "sécurisante" par Nicole Belloubet, ministre de la Justice : "Personne ne pourra venir dire ensuite, ‘c'est moi la mère ou le père’". La solution à envisager selon elle ? Vous avez également sans doute remarqué que le site était entièrement gratuit, entièrement SANS PUB (ce qui est rare, ces temps-ci) et les articles accessibles sans limite de temps. Certains rétorquent qu’Édouard Philippe a précisé que la GPA ne sera pas légalisée. Le point pour comprendre les grands enjeux, avec le docteur Joëlle Belaisch Allart, responsable du Pôle Femme-Enfant au CH des Quatre Villes et le professeur Michaël Grynberg, chef du service de Médecine de la Reproduction et Préservation de la Fertilité de l’hôpital Antoine-Béclère. #PJLBioéthique #DirectAN pic.twitter.com/o6V6O2zhcI. "Par rapport à tous les remboursements de l'assurance maladie, celui de l'AMP, c'est une goutte d'eau ! Elle est l’une des plus restrictives en Europe. Une discussion qui a révélé des positions divergentes au sein même du parti présidentiel. Recevez un récap des débats de la semaine en 3 minutes. *Interview du docteur Joëlle Belaisch Allart, responsable du Pôle Femme-Enfant au CH des Quatre Villes. Le débat entre Philippe Bihouix, ingénieur, co-auteur de Le désastre de l’école numérique, Plaidoyer pour une école sans écrans et Thomas Gaon, psychologue clinicien, ethnométhodologue, membre de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines. D’après les militants de la PMA pour les femmes seules et les couples de femmes, réserver la PMA aux couples homme-femme souffrant d’une pathologie de la fertilité serait inégalitaire. Pour Jean-Louis Touraine, cette ouverture est une question d’égalité : « Toutes les personnes que nous avons rencontrées en audition nous ont dit leur souffrance de se sentir mis au ban de la société », a-t-il plaidé en leur faveur. Les députés doivent encore passer en revue différents sujets pour le moins sensibles tels que l’autoconservation des ovocytes (article 2), l’anonymat des dons de gamètes (article 3), la filiation (article 4) ou encore la recherche sur l’embryon (articles 14 et suivants). Elles ont été reléguées dans un monde sans droits pour elles.